lundi 12 octobre 2015

« L'insoutenable légèreté de l'être » de Milan Kundera

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Il y a environ trente ans que j’ai regardé le film « L'insoutenable légèreté de l'être » au cinéma. J’étais étudiant, la vie était belle, les perspectives d'avenir étaient attirantes, et patati et patata. Le film était impressionnant ; on pouvait facilement s’identifier avec les beaux protagonistes tchécoslovaques et haïr les armées soviétiques qui envahissaient Prague.
Aujourd’hui, après 30 ans, je me souviens encore de quelques scènes de ce film : les divers visages, la femme blonde avec le chapeau, les gens et les soldats qui se battent dans les rues de Prague... C’était vraiment un film excellent. Le titre est vraiment beau, même en néerlandais ça sonne bien : « De ondraaglijke  lichtheid van het bestaan ». Pour quelconque raison je n’ai jamais lu le livre, ni en néerlandais, ni en anglais. Le mois dernier, j’ai trouvé la version française de ce livre par hasard et alors, finalement, je pouvais l’ajouter à ma collection française. Évidemment, c’est toujours une confrontation risquée : lire un livre après avoir regardé le film et vice versa, on pourrait facilement être déçu. On dit souvent que « le livre est mieux que le film ».

Bien que je trouve la plupart du livre très intéressant et bien que je pense qu’il présente quelques idées philosophiques vraiment intrigantes, je suis un peu déçu. Je trouve l’organisation de l’histoire un peu confuse, particulièrement la chronologie des événements. Les événements sont décrits par divers personnages. Évidemment, l’auteur a eu ses raisons pour présenter son récit comme il l'a fait, mais je ne comprends pas pourquoi exactement il n’a pas respecté la chronologie.

Bien que le texte soit facile à lire, malgré les digressions philosophiques, j’ai du mal à le terminer. Normalement, il me prend quelques jours pour terminer un livre, mais cette fois, j’ai eu besoin de plus de temps pour finalement atteindre la page finale. Je suis sûr que je ne regarderais pas le film si j’ai lu le livre d’abord. Lire le livre après avoir regardé le film, on prend un risque d’être déçu, même si on le lit seulement après 30 ans. 

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