lundi 2 novembre 2015

« La mort aux chats » de Gérard de Villiers

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On dit qu’on ne devrait pas juger un livre à sa couverture. En revanche, on pourrait bien l’utiliser pour choisir ou pas un livre à la bibliothèque. J’ai découvert des auteurs très intéressants après avoir choisi un de leurs livres seulement pour sa couverture. Par exemple, les couvertures insolites de « Billie » et « Complètement cramé ! » m’ont guidé à des auteurs nouveaux  comme  Anna Gavalda et Gilles Legardinier. Il y a la couverture du livre « Rien ne s’oppose de la nuit », avec une  photo d’une femme attirante et intrigante par laquelle j’ai découvert l’œuvre impressionnant de Delphine de Vigan.

Une longue introduction pour expliquer pourquoi j’ai emporté « La mort aux chats » de Gérard de Villiers. Je ne connaissais pas cet auteur ni son œuvre, mais la couverture du livre, une belle photo d’un chat noir, m’a persuadé. La photo artistique montre un petit chat noir modeste qui regarde au lecteur de derrière un rideau blanc. La photo est bien composée et montre seulement la demi-tête du chat, donc on voit seulement un œil jaune et une oreille. C’est un chat adorable et mignon. Bref, une couverture chic.

En effet, je pourrai discuter plus sur cette couverture que sur le contenu de ce livre. C’est une histoire que je ne trouve pas du tout adorable ou mignonne. Une histoire ennuyeuse et peu convaincante avec des personnages plats et sans couleur. On trouve des morts, on doit accepter avec résignation un peu de tortures vaines, et finalement, on doit croire qu’il y a des policiers américains qui pourraient jouer à un jeu de « Wild West » en Suisse.

J’ai terminé ce livre bon marché pour deux raisons. D’abord, c’est un petit principe pour moi de toujours terminer la lecture d’un livre, au moins, si c'est raisonnable et possible.  Deuxièmement, je suis paresseux : le texte est très simple et c’est bien relaxant de lire sans avoir besoin d’un dictionnaire !

Sans doute et hélas, c’est seulement la couverture qui vaut la peine. On ne devrait juger un livre à sa couverture, car vraiment, une couverture chic ne promet rien.