dimanche 28 février 2016

Lettres à Lucilius de Sénèque

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Après avoir lu « Quitte Rome ou meurs » de Romain Sardou, un roman épistolaire fondé sur les « Lettres à Lucilius » de Sénèque, j’ai dû franchir le pas suivant par consulter ces lettres de Sénèque moi-même. C’est en fait un bon moment pour ça, car maintenant je suis aussi en cours de lire « Essais » de Montaigne. Ce livre célèbre contient suffisamment de références à l’œuvre de Sénèque pour qu’il faille la peine pour me plonger dans ces lettres illustres. Ils sont disponibles sur internet. J’ai lu la collection sur Wikisource, la traduction française des lettres à l’origine écrites en latin par J. Baillard, Hachette, 1914.

La collection comprend 124 lettres qui touchent à un grand nombre de sujets. Il y a des lettres sur la vie quotidienne romaine mais aussi sur de sujets plus métaphysiques comme le stoïcisme. Les lettres contiennent beaucoup de citations des autres œuvres philosophiques. Par exemple, Sénèque donne à la fin de maintes lettres une parole mémorable d’un quelconque philosophe grec ou romain comme une « fleur dérobée aux jardins d’autrui ». Ces « fleurs » sont souvent des citations d’Épicure.

samedi 27 février 2016

Revival de Stephen King

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Un nouveau livre de Stephen King qui a été publié en anglais en 2014. Je suis un grand fan de cet auteur. Je crois que j’ai lu tous ces livres soit en anglais, soit en néerlandais, et quelques livres j’ai déjà lu en français.  Tous, sauf les volumes de la série « La tour sombre » (« Dark Tower »). Pour quelconque raison je n’ai pas réussi à terminer le premier volume de cette série. 

J’aime surtout sa façon de décrire des petites communautés campagnardes américaines peuplées par des gens normaux et, évidemment, par des gens un peu moins normaux. Je trouve les protagonistes dans ses livres toujours crédibles et sympathiques et les événements mystérieux sont toujours fascinants.

vendredi 26 février 2016

Petit traité de toutes vérités sur l'existence de Fred Vargas

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Un livre plein d’ironie amusante qui m’a plu beaucoup. J’ai ri pendant toute la lecture. Après avoir terminé récemment quelques traités un peu plus sérieux, ce « petit traité de toutes vérités » m’a donné une lecture détendue et rafraîchissante. L’auteur expose des « vérités sur l’existence » comme l’amour et la guerre. L’exposé s’est solidement basé sur quelques principes importants qui sont introduits au début du livre : « le principe de l’attente » et celui de « l’économie d’énergie ». J’ai aussi beaucoup aimé la présentation sur le choix fondamental entre se développer comme « un Homard ou un Hominidé ».

Le livre consiste en un exposé fondamental qui s’est interrompu sans cesse par des détails et des informations amusantes qui ne sont pas du tout pertinents. Tout ça ressemble plutôt une histoire orale qu’un récit qui s’est présenté d'une façon réfléchie. En développant ses thèmes philosophiques, l’auteur donne sans cesse des informations absolument mal appropriées sur sa famille et sur son homme de sa vie alors qu’elle ne cesse pas de rassurer le lecteur qu’elle ne veuille pas lui ennuyer avec ses soucis de famille... Évidemment, comme convenable pour un vrai traité, l’auteur rassure le lecteur tout le temps qu’elle « y reviendra ».

jeudi 25 février 2016

Huis clos de Jean-Paul Sartre

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Après leurs morts, deux femmes et un homme se trouvent enfermés ensemble dans une chambre sans issue. Ils sont dans leurs « vies après la mort », ils ont abouti leurs au-delàs individuels. Les trois défunts récents ne se connaissaient pas pendant leur vie vivante à terre. Maintenant, après leur déces, ils doivent rester dans cette chambre pour l’éternité. 

Ils montrent des sentiments individuels de culpabilité et de colère. Ils se querellent, l’un avec l'autre, et ils ne s'entendent pas bien. Après avoir compris l’état désespéré de cette situation, c’est l’homme qui finalement prononce le texte avec cette expression connue : « Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres. »

C’est une pièce de théâtre très simple sur le thème de l’existentialisme qui est beaucoup plus compliqué (au moins pour moi !). La pièce de théâtre présente la même ambiance comme le livre « Les yeux sont faits » du même auteur. C’est une ambiance vieux jeu à laquelle je suis vraiment attaché ; des scènes en noir et blanc des années quarante et cinquante du dernier siècle. 

Quitte Rome ou meurs de Romain Sardou

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Même sans avoir eu une éducation classique, le nom de Sénèque m’est connu. Sénèque, un philosophe et écrivain romain qui a publié maints traités philosophiques mais aussi des pièces de théâtre. Il était un homme politique important à Rome du premier siècle. Il a même été l’éducateur d’un jeune Néron, fils d’Agrippine qui était la sœur de Caligula, l’empereur régnant en ce temps-là.

En 62 ap. J.-C., Sénèque décidé de se retirer de la vie publique et de se consacrer à la philosophie. C’est dans ce temps qu’il publie son œuvre connue « Lettres à Lucilius ». Entre-temps, après des développements sanglants, c’est Néron qui est devenue le nouvel empereur romain. Quelques années après, en 65 ap. J.-C., ce serait le même Néron, l’ancien élève de Sénèque, qui ordonnera Sénèque de se suicider. Une façon normale par laquelle des souverains de cette époque, fous ou pas, se tirent d’opposants vrais ou imaginaires.

mardi 23 février 2016

Mémoires de porc-épic d'Alain Mabanckou

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Une narration de fantaisie africaine. C’est une histoire simple et presque enfantine avec quelques éléments vraiment amusants. Malheureusement, j’ai peu aimé le livre pour le reste, malgré son originalité. Le style de l’écriture est un peu fatigant. Le récit consiste en un monologue ininterrompu. En effet, c’est une succession de phrases qui sont seulement séparées par virgules. Les phrases n’ont pas une lettre capitale au début ou un point à la fin. C’est comme une histoire orale racontée sans pause. Je pourrais m’imaginer que ça ressemble peut-être la façon traditionnelle africaine de raconter des histoires, mais je trouve un récit présenté comme ça peu attirant. Le livre a gagné le Prix Renaudot en 2006.


lundi 22 février 2016

Asiles de fous de Régis Jauffret

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Un livre sur deux compagnons qui se sont séparés. L’auteur présente l’histoire par une série de monologues. Ce sont les deux compagnons et leurs parents qui donnent leur avis successivement en ce qui concerne chaque compagnon et leur relation.

Bien que je trouve l’idée très intéressante, présenter une relation échouée du point de vue de tous les personnages intéressés, l’élaboration dans ce livre ne m’a pas plu vraiment.  Je ne sais pas exactement pourquoi je n’ai pas aimé ce roman. Le texte est assez facile à lire, de temps en temps les phrases sont peut-être un peu longues, mais ce n’est pas le style de l’écriture qui a posé un problème pour finir la lecture. Ce sont probablement les personnages et leurs caractères peu sympathiques qui m’ont agacé. Je n’ai pas non plus trouvé quelque chose d’intéressant ou quelque chose d’amusant dans le livre. J’ai dû recommencer au début quelques fois pour finalement le terminer après environ deux semaines. Le livre a gagné le Prix Femina en 2005.

mardi 16 février 2016

La France pour la vie de Nicolas Sarkozy

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On m’a donné ce livre comme une blague, « tu t’intéresses à la littérature française, alors, voilà… ! ». J’ai peur que ça ne vaille pas la peine d’expliquer à cette donneuse généreuse pourquoi ce livre ne m’intéressait pas tellement. Quand la mère te donne un livre, tu le lis...

Alors, un livre politique, pourquoi pas ? Je ne suis pas vraiment la politique française. Je lis des articles sur le président, M. Hollande, et sur Mme. le Pen et tout ça, mais je ne m’intéresse pas beaucoup aux autres développements politiques en France, comme la démission de Mme. Taubira ou le départ de Mme. Pellerin. Je dois avouer que la politique française est un peu plus vive que la politique néerlandaise.
Bien sûr, nous avons notre propre représentant de l'extrême droite (un M. Wilders) pour un peu « du divertissement et de la vivacité » mais c’est tout. Nous n'avons pas des affaires judiciaires savoureuses avec des (anciens) ministres ou avec des hauts fonctionnaires comme en France. Nous sommes ici, aux Pays-Bas, doués d’un climat politique ennuyeux. (À l'exception de ce meurtre horrible d’un homme politique en 2002).

Max Havelaar de Multatuli

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C’est probablement le plus important livre néerlandais, le « Max Havelaar ». Publié en 1860, le livre présente une mise en accusation de la société néerlandaise par une histoire littéraire impressionnante.  C’est une histoire captivante qui about à ce message célèbre de la littérature néerlandaise : « Le javanais est opprimé ! ».

J’ai lu le livre en néerlandais quelques fois et, par surprise, j’ai trouvé l’édition française dans ma bibliothèque locale. Soit en néerlandais, soit en français, le livre présente une histoire prenante de la lutte d’un fonctionnaire néerlandais contre sa propre administration coloniale.

Le livre présente une image claire du système colonial. On peut comprendre facilement pourquoi le système est injuste, pourquoi la population en souffre et pourquoi les Néerlandais n’interviennent pas et ne changent rien. En effet, les occupants néerlandais ont été malins : ils ont conservé le système traditionnel de l’autorité javanaise. Chaque département a été administré par un régent javanais, toujours un aristocrate, alors un homme d’une famille puissante et riche. Le régent n’était pas vraiment un représentant de la population.

vendredi 12 février 2016

L’Invitée de Simone de Beauvoir

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C’est une histoire qui se déroule à Paris juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Pierre et Françoise forment un couple libre, bien que Pierre agisse un peu plus librement que sa compagne…  Ils rencontrent une jeune femme, Xavière, qui habite une ville à la campagne. Xavière s’ennuie en cherchant quoi faire avec son avenir. Françoise décide de l’aider à trouver un métier. Elle invite Xavière de rester chez elle et Pierre à Paris.

Xavière est une femme un peu étrange et seule. Elle est difficile à plaire, elle est une femme jalouse et, de temps en temps, elle agit puérilement. Elle exprime sans cesse son mécontentement vis-à-vis sa vie et vis-à-vis des autres. Au début, Françoise ne prend pas la situation trop au sérieux et elle préfère ignorer ces caractéristiques enfantines de son invitée. Cependant, après quelque temps, quand elle voit Pierre s’intéresser de plus en plus à Xavière, elle ne peut plus dédaigner toutes les petites conneries de son hôte. Ce sont les paroles et les petites critiques de Xavière qui font finalement Françoise penser de sa propre existence, de son travail et surtout de sa liaison avec Pierre.

jeudi 11 février 2016

XVIe Siècle d’André Lagarde & Laurent Michard

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Pour développer ma connaissance de la littérature française un peu plus structurée, j’ai commencé à un petit projet littéraire : lire ou étudier la collection littéraire complète d’André Lagarde & Laurent Michard. La série comprend six tomes ; le Moyen Âge plus les cinq siècles après (XVIe – XXe). J’ai trouvé une collection à bon marché sur internet, l’édition Bordas, qui a été publiée en 1970. Alors, pour le XXe siècle et le XXIe siècle je devrais encore trouver des autres livres.

Pour faciliter le début du « travail », j’ai commencé au XVIe siècle. C’est le livre le plus mince… Alors, on trouve dans ce volume les plus grands auteurs français du XVIe siècle ; Marot, Rabelais, Ronsard, Du Bellay, Montaigne et le groupe « La Pléiade ». On présente tous les auteurs dans un contexte historique. Il y a des informations sur les vies et les œuvres des auteurs, et, évidemment, on présente des fragments littéraires. Bien que l’édition Bordas de 1970 soit déjà un peu vieille, le contenu est encore suffisamment moderne pour offir une lecture agréable.

mardi 9 février 2016

Rue des Boutiques Obscures de Patrick Modiano

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Un homme, Guy, qui a perdu son mémoire il y a quinze années, commence à une quête de retrouver son passé. L’histoire se déroule dans les années soixante du XXe siècle en France et surtout à Paris. Il travaille comme détective privé pour un patron qui lui a arrangé, il y a quinze ans, un nouveau nom et passeport. C’est justement après son patron a pris sa retraite que Guy décide de retrouver son passé.

Cependant, trouver des indices, c’est un travail dur, car nous sommes à l’époque sans internet. Il doit utiliser des bottins et des annuaires. Au début, il a seulement quelques vieilles photos et un ou deux noms. Il commence à rendre visite chez des personnes qui peut-être savent quelque chose sur lui ou son passé. Il obtient d’informations indirectes, plus de photos, un vieux journal, un vieux numéro de téléphone… Il visite des locations où il croit qu’il a possiblement séjourné d’autrefois, pour forcer ses souvenirs. C’est un processus lent, mais, petit à petit, il commence à se rappeler des situations, des visages et des noms.

« Jusqu`au dernier » de Nicci French

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Astrid est une jeune femme anglaise qui travaille comme coursière à Londress. Elle habite une grande maison partagée avec des amis. Un jour, une voisine a été trouvée mort ; c’est un meurtre ! Après le premier choc, la vie continue normalement pour Astrid et ses colocataires. Cependant, quelque temps plus tard, il y a un autre meurtre. Cette fois, c’est l’occupant d’une maison où Astrid vient de livrer un colis. La police commence à s’intéresser à Astrid et ses activités. La situation devient plus pénible pour Astrid quand on trouve un troisième mort ; cette fois c’est un colocataire d’Astrid…

C’est un livre vraiment sympathique et facile à lire. J’ai aimé les descriptions de la vie dans la grande maison partagée. Les amitiés et les conflits parmi les colocataires sont authentiques et crédibles. Le livre s’est organisé d’une façon intéressante ; après avoir terminé la première histoire, racontée par Astrid, on trouve une seconde histoire, racontée par l’assassin. Alors on trouve les mêmes situations et événements dans les deux histoires mais ils sont considérés sous un autre angle par les deux personnes différentes. Un thriller amusant pour passer du bon temps. 

lundi 8 février 2016

Jan Karksi de Yannick Haenel

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Après avoir terminé ce livre sur la Shoah, j’ai des sentiments mitigés. Je préfère lire des vrais témoignages sur cette époque au lieu de « romans ». Yannick Haenel présente un livre de trois chapitres. Le premier chapitre traite l’interview avec Jan Karski dans le film Shoah de Claude Lanzmann. C’est une description impressionnante.

Dans le deuxième chapitre, l’auteur présente un résumé du livre « Story of a secret state » par Jan Karski. Ce livre a été publié en 1944. Il traite les expériences de Jan Karski, un membre de la résistance polonaise. On apprend ses activités comme messager entre la résistance en Pologne et le gouvernement improvisé polonais d’abord en France et plus tard en l’Angleterre. C’est un chapitre intéressant et je suis sûr que je lirai le livre de Jan Karski plus tard (peut-être l’édition française de 2004 « Mon témoignage devant le monde »).

« L’occupation » d’Annie Ernaux

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C’est une histoire d’une femme qui a quitté son plus jeune amant W. Seulement quelques mois plus tard, il a une nouvelle liaison avec une autre femme. C’est une catastrophe ! Sans vraiment comprendre pourquoi, elle tombe dans la jalousie. Cette jalousie se développe jusqu'à devenir une obsession, « une occupation ». 

L’auteur décrit presque mécaniquement ses sentiments et ses actions en essayant de retrouver plus d’informations et surtout le nom de cette « rivale ». Mécaniquement, car l’auteur décrit ses actes sans émotions, comme ils sont des actes d’une autre personne. Elle ne montre pas beaucoup de sentiments d’amour envers son ex-amant W. On n’apprend pas pourquoi elle lui a quitté. On n’apprend pas si elle l’aime encore. Pas du tout, en fait. Alors, sa jalousie est deux fois déraisonnable ; d’abord par soi-même et ensuite par le fait qu’elle ne montre pas quelconque amour pour son ex-amant. Objectivement, elle n’a pas quelconque raison pour être jalouse. Objectivement… La jalousie, c’est surtout une façon d’accepter la rupture de sa liaison. 

dimanche 7 février 2016

« Groom » de François Vallejo

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Antoine et Véra Carmi forment un couple heureux. Antoine est un homme d’affaires réussi qui travaille pour une entreprise internationale. Il voyage beaucoup en laissant sa femme Véra seule à la maison à Paris. Véra, elle, elle travaille comme rédactrice indépendante.   

Antoine et Véra n’ont pas beaucoup d’amis. Ils n’ont pas beaucoup de parents non plus. Véra a abandonné ses parents et a perdu tout rapport avec eux. Antoine a encore un père et un frère, qui habitent chez une certaine « Mlle Rotheim », une femme âgée avec une santé précaire qui est une sorte de mère adoptive d’Antoine. Véra ne les connaît pas ; Antoine a refusé de présenter sa femme à sa famille.  En effet, il cache sa famille pour Véra, car il a peur que sa famille brise son mariage. C'est une chose qu’on apprend seulement plus tard dans le livre. Antoine rend visite chez sa famille sans emmener Véra avec lui. De plus, Antoine fait vivre sa famille par leur verser régulièrement beaucoup d’argent.

samedi 6 février 2016

« Ingrid Caven » de Jean-Jacques Schuhl

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Une biographie d’Ingrid Caven écrite par son époux Jean-Jacques Schuhl. Ingrid Caven est une chanteuse allemande et une actrice de cinéma connue. Autrefois, elle était mariée avec le cinéaste fameux Rainer Werner Fassbinder.

C’est un livre qui ne m’a pas vraiment plu. J’ai essayé de l’aimer, mais j’ai surtout trouvé l’ennui. Le style du livre est fatigant ; on saute de souvenir à souvenir et chaque fois je me suis efforcé de comprendre le récit, « où sont nous maintenant et à quelle époque ?». Les souvenirs, ils sont peu captivants.

J’ai essayé de terminer ce livre, ce gagnant du Prix Goncourt en 2000, mais j’ai échoué. J’ai dû retourner ce livre à la bibliothèque avant d’arriver à la fin. Dommage, mais aussi un soulagement. 

« La Gloire de mon père » de Marcel Pagnol

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Une autre lecture amusante de Marcel Pagnol. Ses livres sont toujours facile à lire et c’est aussi pour ça que les lycéens néerlandais les aiment. C’est un écrivain raisonnablement populaire aux lycées ici.

« La Gloire de mon père » est une histoire de l’enfance de l’auteur. Il est né en 1895, donc le récit se déroule au début du XXe siècle. C’est une histoire simple sur des gens simples. L’enfant a eu une enfance heureuse. De temps en temps, le livre rappelle « le petit Nicolas » de Goscinny, bien que le style de l’écriture de Pagnol soit plus « littéraire » et impressionnant.

Bien que j’aie aimé le livre, je crains que j’aille l’oublier très vite. C’est un livre bien moins fort et impressionnant que « Jean de Florette » et « Manon des sources » du même auteur.