mercredi 8 février 2017

Discours de la méthode de René Descartes

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Il y a peut-être trente-cinq années qu’on m’a présenté le Discours au lycée. D’aujourd’hui, il me reste peu de souvenirs. Avant ma lecture récente, je me rappelais seulement deux choses ; l’expression « Je pense, donc je suis » et le fait que l’auteur a travaillé vingt ans en République des sept Provinces-Unies des Pays-Bas. Ah oui, c’était ici, aux Pays-Bas, où René Descartes a écrit et a publié ses livres les plus importants, parmi lesquels le « Discours de la méthode » !

J’ai mis le Discours sur ma liste à lire d’urgence après avoir terminé le volume sur le XVIIe siècle de l’anthologie de Lagarde & Michard. (Cette liste contient aussi des pièces de théâtre de Corneille, de Molière et de Racine). Ensuite, j’ai trouvé à la bibliothèque une édition du Discours du « libraire philosophique J. Vrin » avec des commentaires par Étienne Gilson. Puis, j’ai ajourné le début de la lecture plusieurs fois, car j’avais peur que le texte soit difficile à lire, qu’il s’avère un peu vieux jeu et un peu ennuyeux.



Après avoir commencé finalement à la lecture, j’ai découvert que le Discours est une œuvre philosophique d’une fraîcheur inattendue. En effet, le livre s’avère plus intéressant que je ne m'y attendais. C’est aussi un livre plutôt mince que j’ai terminé facilement en une soirée. Je le trouve facile à lire et tous les exposés sont plutôt clairs. Le livre consiste en six parties dont j’ai aimé surtout lesquelles sur les règles de la méthode et de la morale et sur les fondements de la métaphysique. Les commentaires et les notes m’ont beaucoup aidé à mieux comprendre toutes les références dans le texte et le contexte historique de l’œuvre. J'ai passé une très bonne soirée.



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