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lundi 7 novembre 2016

La femme au mirroir de Éric-Emmanuel Schmitt

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Le livre offre trois histoires de femmes indépendantes qui essaient de trouver leurs propres voies dans leurs vies. Les histoires se déroulent dans des siècles divers. Chaque femme doit résister à des circonstances et à des forces sociales oppressantes particulières de ce temps. Pour vrai dire, chaque récit isolé est une histoire un peu simple. Les trois histoires s’alternent et c’est surtout grâce à cette alternance que le livre devient captivant. Les trois histoires se lient malignement à leurs fins.

La première histoire ressemble à un conte. C’est l’histoire d’Anna qui se déroule dans le XVIIe siècle à Bruges. Il y a un personnage principal reveur et plutôt mystérieux, on parle de la nature sauvage, et, finalement, on doit affronter un loup méchant et des règles sévères de la foi. C’est une histoire plutôt charmante malgré quelques événements cruels.

Le deuxième récit est raconté par voie de lettres écrites par la protagoniste qui vit à Vienne à la fin du XIXe siècle. Mariée avec un homme riche et ennuyeux, elle est malheureuse et frustrée. La nature sauvage de la première histoire a été remplacée ici par une société bourgeoise avec des traits sauvages et des mœurs rigoureux.  

La troisième histoire se déroule à la fin du XXe siècle aux États-Unis. Le personnage principal est une comédienne réussie qui se trouve dans le milieu d’Hollywood. C’est le milieu des célébrités et de la liberté personnelle totale. C’est la vie d’une personne riche sans limites… Or, c’est aussi le milieu de l’accoutumance, de l'abus d’alcool et de cocaïne. Cette fois, l'héroïne de l'histoire doit se débattre contre les défis d’une liberté pareille.

C’est un livre plaisant et attirant qui est aussi facile à lire. Le style est comparable avec ceux d’autres ouvrages du même auteur. J’ai surtout aimé la première histoire d’Anne de Bruges que je trouve le plus intéressante et le plus belle.

lundi 18 janvier 2016

Monsieur Ibrahim de Eric-Emmanuel Schmitt

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Une nouvelle amusante. Un enfant juif trouve une figure de père dans un épicier vieux et musulman, monsieur Ibrahim, qui habite la même rue. Le propre père de l’enfant est dépressif et ne fonctionne pas comme parent. C’est une petite histoire pour passer le temps. Le texte du livre est léger et très accessible. L’histoire m’a rappelé un peu à « La vie devant soi » de Romain Gary, bien que « Monsieur Ibrahim » ne présente pas les mêmes émotions et sentiments.

jeudi 14 janvier 2016

« La Rêveuse d’Ostende » de Eric-Emmanuel Schmitt

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Une collection de cinq nouvelles légères et amusantes. J’ai surtout aimé la première et la troisième nouvelle. C’est la première et plus grande nouvelle qui a donné son titre au livre. Une vieille dame raconte pour la première fois ses expériences avec une liaison d’autrefois à l’auteur de l’histoire. Dans la troisième nouvelle, une jeune infirmière, esseulée et sans confiance en elle, tombe amoureuse d’un de ses patients. Par ce sentiment elle commence à prendre de l'assurance et à s’ouvrir aux autres. Ce sont des histoires simples, amusantes et touchantes. 

Les autres nouvelles sont aussi bonnes, mais elles m’ont captivé un peu moins. La collection entière est une œuvre facile à lire qu’on pourrait terminer aisément dans une journée.