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À cause d'une inspiration inopinée, j'ai décidé de lire quelque chose inédite et
totalement différente. J’ai parcouru mes listes à lire, oui, il y a plusieurs,
et j’ai trouvé « Le Miracle de Théophile » de Rutebeuf. Un fin
exemple de la poésie lyrique du Moyen Âge, selon Lagarde et Michard. Bien qu’on
considère Rutebeuf « le représentant le plus complet de la littérature au
Moyen Âge », on ne sait presque rien de cet auteur. Le Miracle date du
XIIIe siècle. J’ai lu la version publiée par Grace Frank en 1925.
Selon
l’introduction, la langue du Miracle est celle de l’Île-de-France. Malgré la
veille langue, je trouve certaines parties du texte assez facile à lire. Il y a
aussi beaucoup des vers que je ne comprends pas. Pourtant, on s’accoutume relativement
vite à la vieille langue. Les mots comme « povre »,
« morir » ou « avroit fet bone jornee » sont un peu
différents mais aussi plutôt amusants.