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dimanche 22 octobre 2017

Sylvie de Gérard de Nerval

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Une histoire courte et simple d’un amour perdu. La langue est belle, avec ses longues phrases fluides et pleines d’images. C’est de la prose de nature poétique. C’est aussi vrai que ces longues phrases m’ont demandé beaucoup de concentration pour les comprendre ! J’ai dû relire la moitié des phrases non seulement pour découvrir leur signification mais aussi pour vraiment apprécier leur beauté.

La veille édition du livre de la Librairie Larousse est remplie de notes informatives en bas de page. Elle contient aussi une documentation thématique et, à la fin de chaque chapitre, quelques questions didactiques sur le texte. Évidemment, les notes m’ont vraiment aidé à mieux comprendre les symboles et à saisir les diverses références dans le texte. Bien que je n’aie pas vraiment essayé de répondre aux questions, elles m’ont encouragé à mieux réfléchir sur le contenu de l’histoire.

Bref, la lecture de cet ouvrage classique de Gérard Nerval a été un vrai plaisir. 

lundi 31 juillet 2017

Le Ventre de Paris d’Émile Zola

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C’est l’histoire de Florent, le forçat échappé à son exil à l’île de Diable qui s’est changé involontairement en inspecteur de marée après son retour secret à Paris. Bien que Florent soit le personnage principal, son histoire est complètement sous la domination de l’histoire plus grande de ce livre, le récit de ce vaste marché, les Halles, de Paris du XIXe siècle.

C’est le quatrième livre de Zola que j’ai terminé, après « Thérèse Raquin », « L'Assommoir » et « Germinal », et c’est pour ça que je m’étais attendu à une nouvelle critique sociale et perçante. Bien qu’on puisse bien trouver quelques éléments communs dans « le Ventre de Paris », car les conditions difficiles de cette époque passée ne sont pas ignorées, je trouve le style de l’écriture de ce livre plutôt différent. C’est surtout au début du livre, les premiers chapitres, qui se lisent comme on regarde un tableau. La description de la place du marché et de tous ces produits négociés et stockés, les légumes, les poissons, les fromages, la charcuterie, leurs couleurs et leurs odeurs, c’est de la poésie. 

dimanche 27 novembre 2016

Les caprices de Marianne d'Alfred de Musset

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Une pièce de théâtre amusante et légère qui provoque souvent de grands rires. Peut-être elle est un peu courte, je l’aurais préféré plus longue. L’histoire est très simple; on trouve la femme idolâtrée bien que déjà mariée, l’amoureux frustré et le malentendu terrible. En effet, la fin de la pièce est un peu inattendue et malheureuse.

Marianne est une jeune femme totalement fidèle à son vieux mari et « un dragon de vertu ». Cœlio, un jeune homme timide et amoureux, la chasse sans résultat. Son ami à lui, Octave, essaie de l’aider. Malheureusement, cet entremetteur reste aussi sans succès. Marianne est une épouse trop loyale. Cependant, après une dispute avec son époux, Marianne change sa conduite soudainement : elle veut se libérer de la « protection » de son mari par trouver un amant. Alors, ça sera une aubaine pour Cœlio ? Non, hélas, elle s’intéresse plutôt à Octave…

mercredi 9 mars 2016

Le journal d’une femme de chambre d’Octave Mirbeau

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C’est la narration de Célestine, une femme de chambre. Elle vient de trouver une nouvelle position chez une famille bourgeoise et aisée. L’histoire se déroule en France au XIXe siècle. La nouvelle patronne de Célestine est une femme difficile qui traite ses domestiques de façon condescendante. Après quelque temps, Célestine est attirée par un autre domestique de la même famille, Joseph, le jardiner cocher. C’est un homme fort et antisémite et peu fiable mais manifestement assez séduisant pour attirer l’attention de Célestine. Comme déjà suggère par le titre du livre, l’histoire est présentée comme un journal intime dans lequel Célestine rapporte les événements quotidiens et ses sentiments personnels.

Célestine est une femme assez gentille, bien qu’elle ait un caractère calculateur. Elle est toujours vigilante et prête de tenter ses chances. C’est pour cette raison que, à la fin de l’histoire, elle prendra un grand risque et quittera la famille pour vivre avec Joseph, quelque part ailleurs.

mardi 16 février 2016

Max Havelaar de Multatuli

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C’est probablement le plus important livre néerlandais, le « Max Havelaar ». Publié en 1860, le livre présente une mise en accusation de la société néerlandaise par une histoire littéraire impressionnante.  C’est une histoire captivante qui about à ce message célèbre de la littérature néerlandaise : « Le javanais est opprimé ! ».

J’ai lu le livre en néerlandais quelques fois et, par surprise, j’ai trouvé l’édition française dans ma bibliothèque locale. Soit en néerlandais, soit en français, le livre présente une histoire prenante de la lutte d’un fonctionnaire néerlandais contre sa propre administration coloniale.

Le livre présente une image claire du système colonial. On peut comprendre facilement pourquoi le système est injuste, pourquoi la population en souffre et pourquoi les Néerlandais n’interviennent pas et ne changent rien. En effet, les occupants néerlandais ont été malins : ils ont conservé le système traditionnel de l’autorité javanaise. Chaque département a été administré par un régent javanais, toujours un aristocrate, alors un homme d’une famille puissante et riche. Le régent n’était pas vraiment un représentant de la population.

mercredi 25 novembre 2015

Thérèse Raquin d’Émile Zola

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Ma première œuvre d’Émile Zola. J’espère que ses autres romans soient un peu plus positifs, car ce livre offre une histoire vraiment noire. Thérèse Raquin est une jeune femme qui a été éduquée par sa tante, Mme Raquin. Elle prend pour époux Camille, son neveu d’une santé précaire. Quelques années après la noce, elle trouve un amant, Laurent, un ami de son époux. Une femme et deux hommes, alors un excédent d’un homme, en effet, un excédent d’un époux.

C’est un roman psychologique du XIXe siècle, pleine d’émotions et frustrations. C’est un roman plein de caractères médiocres et égoïstes et méchantes. C’est un roman déprimant et sans espoir. C’est un texte dans lequel on trouve très fréquemment des mots comme épouvanté, épouvante et atroce…

Cependant, c’est aussi un roman que j’ai lu avec plaisir. Après les premiers chapitres, on sait déjà que l’histoire va se dérouler d’une façon effrayante et que les choses dégénéreront. Pourtant, l’auteur a trouvé un déroulement qui a dépassé toutes mes attentes sombres. Malgré toute la misère pour les protagonistes, c’est un bon livre qui vaut la peine. L’écriture est attrayante avec beaucoup de métaphores fortes. 

dimanche 30 août 2015

Une Vie de Guy Maupassant

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C’est un livre français relativement populaire chez les lycéens néerlandais. Il occupe la quarantième place sur la liste de livres les plus lus aux lycées. C’est un roman sur la vie de Jeanne, la fille d’une famille bourgeoise au XIXe siècle en France. C’est une histoire qui se déroule dans le monde de la petite bourgeoisie campagnarde ; il y a les familles anciennes, les grandes maisons froides, les vies familiales isolées, les relations interpersonnelles formelles sans trop de spontanéité.

La vie de Jeanne, c’est une histoire un peu déprimante. Elle est une jeune fille pleine de joie qui peut finalement quitter le couvent et rejoindre ses parents quand elle a dix-sept ans. C’était son père qui a décidé de l'envoyer au couvent pour la préserver du monde séculier. Elle est très heureuse de le quitter ; finalement elle peut commencer à chercher l’amour de sa vie pour se marier. C’est une chose inévitable, après une éducation tellement déficiente, après avoir été trop protégé au couvent, que Jeanne, une fille naïve, tombe pour le premier homme disponible.

dimanche 12 juillet 2015

Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas

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Un livre tellement connu que personne n’a plus besoin d’une autre critique. Un œuvre vraiment amusant et excitant. J’ai lu la traduction néerlandaise il y a 35 ans et je n’ai jamais oublié l’intrigue et le caractère angoissant de Milady. Peut-être le film de 1973 m’a aidé un peu car c’est vraiment difficile pour un garçon de 15 ans d’oublier un film avec des comédiennes comme Faye Dunaway et Raquel Welch… ;)
J’ai lu l’édition du Livre de Poche (les Classiques de Poche) publié en 2011 : un livre très bien soigné avec des informations additionnelles sur l’histoire de ce temps et sur des personnages (semi-)fictifs. Un livre assez épais, 820 pages pour l’écrit même plus 60 pages pour ces informations additionnelles. 

Un vrai régal.

mercredi 1 juillet 2015

Le petit chose d’Alphonse Daudet

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Le petit chose d’Alphonse Daudet est un livre déjà longtemps sur ma liste « dois-je le lire vraiment ? ». Je connaissais le titre, mais le sujet « une pauvre âme perdue dans le 19e siècle en France » ne me semblait pas très émouvant ou intéressant. Or, j’ai téléchargé la version audio de ce livre gratuitement d’un site Web et je l’ai écouté pendant environ quinze jours.

Je pense que les livres audio soient très pratiques, non seulement pour améliorer la compréhension d’une langue étrangère, mais aussi pour « lire » des livres « obligatoires ». Ces livres qui sont connus, qui figurent sur des listes littéraires. Ces livres qu’on doit vraiment lire si on étudie une langue étrangère. On sent l’obligation, une fois ou une autre, de lire ces œuvres, quoiqu’ils ne semblent pas du tout captivants. Le petit chose, j’hésite à emprunter ce livre, à l’ouvrir. Quoi faire ? Le livre audio a répondu à mon péril.