Affichage des articles dont le libellé est Sepúlveda. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Sepúlveda. Afficher tous les articles

mercredi 30 mars 2016

Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda

*****
C’est l’histoire d’Antonio José Bolivar Proano, un vieil homme qui habite un petit hameau isolé à côté d’une rivière en Amazonie. Bien qu’il ne soit pas né dans la forêt équatoriale, il a vécu là depuis son arrivée, il y a plus de quarante ans. En effet, il a demeuré pour quelques années chez les Shuar, une population indigène, où il a appris l’art de la vie naturelle : la chasse, la guérison et l’art de se déplacer sans être aperçu dans la forêt vierge.

Antonio José est un homme seul.  Il vit dans une petite cabane primitive. Son plus important passe-temps est la lecture, la lecture des romans d’amour. Il les lit très lentement à l'aide d'une loupe. En effet, ses possessions les plus précieuses sont sa loupe et son dentier... Chaque six mois, le dentiste itinérant lui emporte deux nouveaux livres. C’est une vie simple et naturelle.

Malgré sa grande isolation, les autorités sont représentées dans ce hameau quand même : il y a un maire, un homme gros, arrogant et désagréable. Après la mort de quelques colons blancs à cause d’une attaque par un tigre, quelque part dans les parages du hameau, le maire organise une expédition pour tuer le félin. Il force Antonio José Bolivar Proano à participer à cette expédition en raison de son expérience de chasse. Ce sera une expédition qui symbolise et expose les conflits fondamentaux entre la vie naturelle indigène et les forces du développement économique.

vendredi 25 mars 2016

Le Monde du bout du monde de Luis Sepúlveda

*****
C’est une belle histoire racontée par un journaliste Chilien qui retourne à son pays natal après une absence de plus de vingt ans. Il a été invité par un écologiste inconnu en Chili à visiter la location d’un événement naturel extraordinaire quelque part dans l’extrême sud du Chili. C’est un événement dans lequel un grand baleinier japonais serait impliqué. Après avoir contacté Greenpeace sur l’affaire, le journaliste découvrit que ce baleinier japonais n’existe plus ; selon les registres officiels il a déjà mis à la casse. Le journaliste se décide à faire le grand voyage pour rencontrer l’inconnu et pour découvrir que s’est passé.

La description de cette région australe, l’extrême sud de Chili, est pour une raison quelconque vraiment captivante. C’est une région qui est plein de petites îles et de passages marins dangereux.  Malgré toutes les énumérations sans fin de leurs noms, la lecture reste agréable. Cette région naturelle d’une grande beauté est le domaine des dauphins et des baleines. C’est là où les grands baleiniers industriels japonais chassent illégalement des baleines. Ils les capturent par des méthodes avancées. Dès que les baleines se trouvent à bord, elles sont converties directement en huile et leurs restes sont jetés par-dessus bord. C’est une pratique dégoûtante et totalement illégale.