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mercredi 6 septembre 2017

mardi 5 septembre 2017

La princesse de Clèves de Mme de Lafayette

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La lecture de cette histoire d’amour classique a été une expérience plaisante. Bien que j’aie dû relire la moitié des conversations pour les déchiffrer et bien comprendre, je me suis vraiment amusé. La langue est belle et, de temps en temps, même imposante. 

Les premiers pages comprennent beaucoup de noms de personnages historiques. On y trouve Henri II, la duchesse de Valentinois, le connétable de Montmorency, la reine et la reine dauphine, et cetera. C’est pour ça que j’ai recherché fréquemment des informations sur le contexte historique de cette époque. J’ai aussi dû faire un petit panorama pour comprendre toutes les relations amicales et hostiles entre les personnages les plus importants à la cour d’Henri II. J’aime mon iPad ! C’est ainsi que ma lecture de ce roman classique a rapidement changé en une leçon d’histoire bien intéressante sur la France du XVIe siècle. C’était une expérience formidable !

mercredi 8 février 2017

Discours de la méthode de René Descartes

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Il y a peut-être trente-cinq années qu’on m’a présenté le Discours au lycée. D’aujourd’hui, il me reste peu de souvenirs. Avant ma lecture récente, je me rappelais seulement deux choses ; l’expression « Je pense, donc je suis » et le fait que l’auteur a travaillé vingt ans en République des sept Provinces-Unies des Pays-Bas. Ah oui, c’était ici, aux Pays-Bas, où René Descartes a écrit et a publié ses livres les plus importants, parmi lesquels le « Discours de la méthode » !

J’ai mis le Discours sur ma liste à lire d’urgence après avoir terminé le volume sur le XVIIe siècle de l’anthologie de Lagarde & Michard. (Cette liste contient aussi des pièces de théâtre de Corneille, de Molière et de Racine). Ensuite, j’ai trouvé à la bibliothèque une édition du Discours du « libraire philosophique J. Vrin » avec des commentaires par Étienne Gilson. Puis, j’ai ajourné le début de la lecture plusieurs fois, car j’avais peur que le texte soit difficile à lire, qu’il s’avère un peu vieux jeu et un peu ennuyeux.

lundi 19 décembre 2016

Horace de Pierre Corneille

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La scène de cette tragédie de Pierre Corneille est à Rome dans une salle de la maison d’Horace, fils d’un chevalier romain. C’est un temps de la guerre où les empires de Rome et d’Albe s’opposent. La famille d’Horace est romaine. Cependant, la femme d’Horace, Sabine, elle est albian. Camille, la sœur d’Horace et romaine aussi, elle est l’amante de Curiace, un gentilhomme d’Albe. Il est aussi le frère de Sabine. Alors, c'est une famille mêlée.

Les armées de Rome et d’Albe se confrontent. Pour limiter le nombre de victimes en conséquence d’une bataille entre ces deux grandes armées, on décide d’organiser un combat singulier pour déterminer l’armée vainqueur. Horace et ses deux frères reçoivent l’honneur de représenter Rome, tandis que Curiace et ses deux frères à lui défendront l’honneur du côté albian.

Pour les deux femmes, Sabine et Camille, c’est une situation sans issue : chacun perdra soit leur époux ou amant, soit leur frère. Pour compléter la tragédie, après le combat singulier, le seul survivant et vainqueur Horace tuera sa sœur Camille. Horace, le sauveur de l’Empire romain, il devient un meurtrier vulgaire.

C’est une pièce de théâtre intéressant. Bien que j’aie bien aimé la lecture de cette pièce, je la trouve un peu moins émouvante mais un peu plus facile à lire que les tragédies de Racine (Andromaque, Britannicus) que j’ai lues récemment.

J'ai lu l'édition Univers des lettres Bordas. Cet ouvrage contient le texte intégral avec une notice sur le théâtre au temps de Corneille, une biographie chronologique de Corneille et une étude générale de son œuvre. Les plus importants éléments du livre pour moi surtout sont l'analyse méthodique de la pièce et des notes. En effet, je crois que j’ai consacré plus de temps à lire les explications et les notes qu’à la pièce du théâtre même.


Britannicus de Jean Racine

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Une tragédie de Jean Racine qui se déroule à Rome, dans une chambre de palais de Néron.

C'est une pièce émouvante. La langue est très belle et la lecture était un vrai plaisir.

J'ai lu l'édition Univers des lettres Bordas qui contient le texte intégral accompagné d’une notice sur le théâtre au XVIIe siècle et d’une biographie chronologique de Racine. Plus important, le livre contient aussi une analyse méthodique de la pièce avec des notes qui m’ont beaucoup aidé à mieux comprendre l'histoire et son contexte.


XVIIe Siècle d’André Lagarde & Laurent Michard

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J’ai continué mon petit projet littéraire français par étudier la collection littéraire d’André Lagarde et Laurent Michard. En même temps, je lis aussi cette autre anthologie bien connue, « 1000 ans de Littérature française » de Claude Bouthier, pour comparer les faits et les informations.

Cette fois, j’ai terminé le XVIIe siècle, c'est le troisième tome du volume de Lagarde & Michard. C’est un siècle littéraire riche : on y trouve d’écrivains comme Déscartes, Pascal, Bosuet, Boileau et Bruyère, et des poètes comme La Fontaine, Malhebre et Mainard. Mais pour moi, le XVIIe siècle est surtout l’époque du théâtre français. C’est le temps d’auteurs dramatiques comme Corneille, Molière et Racine.

Les explications et les analyses littéraires de Lagarde & Michard sont vraiment intéressantes. Bien que je ne sois pas un grand fan du théâtre, ce sont leurs exposés qui m’ont convaincu d’essayer quelques pièces. Entre-temps, j’ai déjà lu huit ou neuf pièces et je les ai aimées plus que prévu. J’ai surtout aimé « Andromaque » de Racine et « Cyrano de Bergerac » de Rostand (bien que le dernier nommé date d’une époque différente). Je vais encore lire une ou deux pièces de Corneille pour les comparer à l’œuvre de Racine, la grande querelle m’oblige...

dimanche 11 décembre 2016

Andromaque de Jean Racine

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Pour vrai dire, je n’aimais pas tellement le théâtre. En effet, je le croisais généralement un peu ennuyeux. Ce préjugé avait été renforcé après avoir terminé « Caligula » de Camus et les deux « pièces de Figaro » de Beaumarchais il y a quelques semaines. Je les trouvais un peu simplistes et sans vrai intérêt.

Malgré mes réserves, j’ai quand même maintenu ma lutte littéraire par aborder des pièces du théâtre, comme, récemment, « Cyrano de Bergerac » d’Edmond Rostand et « L’Alouette » de Jean Anouilh. Heureusement, j’ai bien aimé ces pièces intéressantes, émouvantes et amusantes. 

Alors, après ces bonnes expériences, finalement j’avais gagné suffisamment de courage pour attaquer les apogées du théâtre français du XVIIe siècle : les ouvrages de Jean Racine et Pierre Corneille. Les grandes pièces du théâtre en poésie !

Je dois avouer que je trouve chaque pièce du théâtre en poésie toujours plutôt difficile à lire. J’ai besoin de toute mon attention et ma concentration pour comprendre le sens du texte. C’est pour ça que je dois lire chaque page au moins deux ou trois fois : d’abord pour simplement comprendre la signification de la langue, ensuite pour savourer « le chant » de la poésie et, finalement, encore une ou deux fois pour apprécier la fluidité du texte et toutes les métaphores.

Avant de commencer à la lecture d’Andromaque, je me suis préparé un peu par étudier quelques explications sur l’ouvrage et ses sources littéraires. Cette préparation m’a aidé vraiment à mieux comprendre l’histoire et surtout à apprécier la langue.

J’ai aimé la lecture énormément ! Après environ 35 ans, je peux finalement comprendre les émotions de mon professeur de français d’autrefois… 

Bien que ce soit « Cyrano de Bergerac » qui a stimulé ma conversion au théâtre, c'est « Andromaque » qui l’a achevée.