lundi 29 juin 2015

« Je m’en vais » de Jean Echenoz

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La vie semble simple pour Ferrer, un marchand d’objets d’art. Ses femmes et ses amants sont facilement trouvés, et après, également facilement quittées ou perdues. Après un début du livre promettant, il y aurait un trésor d’art précieux au-delà du cercle polaire arctique (!), l’histoire se développe dans une autre direction que je m’attendais. Bien que le trésor soit découvert, il est, encore une fois, facilement perdu. Et retrouvé à nouveau…
Durant toute l’histoire, les événements se passent, l’humeur du protagoniste se tourne morose et l’ambiance du récit s’assombrit peu à peu.

L’écriture est simple, efficace, attractive et drôle. Cependant, tous les personnages restent un peu plats ; il y a peu d’épaisseur ou richesse de caractère. Les personnages agissent et les événements se produisent sans trop de réflexion. Ce n’est pas facile de trouver une personne dans ce livre à qui on se pourrait identifier. Un style d’écriture qui exige peut-être un peu de temps pour s’y habituer.

dimanche 28 juin 2015

« Sacrifices » de Pierre Lemaitre

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Sacrifices est la troisième œuvre dans la série policière de Pierre Lemaitre sur commissaire Verhœven. Après avoir lu et survécu la deuxième, « Alex », qui est pour moi la découverte de 2015, j’avais bon espoir de trouver un autre grand policier.
Sacrifices, ce polar je trouve un peu plus ordinaire et plus similaire à tous les autres policiers. Il y a un crime, il y a des éléments de violence, on va aux renseignements, on trouve un premier indice et le reste. Complication : le commissaire Verhœven est personnellement impliqué et ça influence la course de l’investigation de la police. Comme dans Alex, la fin de Sacrifices est surprenante et inattendue.

samedi 27 juin 2015

« La vie est brève et le désir sans fin » de Patrick Lapeyre

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Ce livre de Patrick Lapeyre a gagné le Prix Femina en 2010. Donc, c’était inévitable qu’un jour je le lirais, vu que j’essaie de lire la plupart de livres qui ont gagné un quelconque prix littéraire français, le Prix Femina y compris.

Après avoir finalement fini ce livre, j’ai conclu que je n’y ai pas compris rien. Je n’ai pas compris « le message » de l’histoire ou les émotions que l’écrivain a voulu transmettre. Je n’ai pas pu découvrir pourquoi les caractères, surtout pitoyables et misérables, ont fait les choses comme ils les ont faites. D’abord, je trouvais le caractère de Nora intéressant, sa façon de jouer avec les deux amants était promettant pour le développement de l’histoire. Hélas, après trop de pages ennuyeuses et une fin de livre tellement désagréable et confuse, j’ai aussi perdu ce sentiment.

Donc, j’étais soulagé quand j’ai lu les autres critiques peu enthousiastes sur Babelio.com. Clairement, je ne suis pas le seul lecteur qui pense que ce livre ne mérite pas beaucoup d’éloges. Cependant, il a gagné le Prix Femina…. Pourquoi ? L’année 2010, était-elle tellement mauvaise littérairement ? Néanmoins, c’est bon de savoir que je ne suis pas le seul qui trouve la vie « trop brève » pour se vouer aux livres comme celui-ci. 

lundi 22 juin 2015

« Plonger » de Christophe Ono-Dit-Biot

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Le livre « Plonger » a gagné le Grand Prix du roman de l’Académie française en 2013. Donc, j’avais quelques expectations avant que je me sois « plongé » dans la lecture (excusez-moi ! :). Malheureusement, je trouve ce livre plutôt décevant que valant un prix tellement important. Tout de suite, déjà au début, je trouve le protagoniste non-sympathique et même un petit peu arrogant. Ça n’aide pas à apprécier l’ouvrage. Vraiment, après 30 ou 40 pages, j’ai commencé de me demander à plusieurs reprises « dois-je continuer la lecture ou simplement retourner le livre à sa place sur les rayonnages de la bibliothèque ? ». Finalement, j’ai réussi à finir l’histoire. Toujours, j’essaie de finir un livre que j’ai commencé à lire. C’est un beau principe, mais parfois fatigant…

Alors, je trouve la dernière partie de ce livre mieux que les précédentes parties. Peut-être parce que le protagoniste montre moins d’arrogance et les conversations sont un peu moins endormantes. Bien que le thème de cette dernière partie soit un peu ennuyeux, « je veux trouver la vérité », et qu’elle manque aussi d’originalité.

J’ai donc appris ma leçon pour aujourd’hui : pour moi, l’Académie française n’est pas toujours un bon guide pour trouver des livres captivants…

« Les jeux sont faits » de Jean-Paul Sartre

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Un petit livre de Jean-Paul Sartre, qui a été écrit en 1942 comme scénario pour un film. Le film a été réalisé en 1947. Le livre présente une histoire peu compliquée avec un langage simple. Évidemment, des livres avec un langage simple sont toujours bien appréciés par moi, parce que je n’aurais pas tellement besoin de mes dictionnaires. Incidemment, on peut encore trouver le film ou lire « la vidéo » sur Internet.


Après leur mort, Pierre et Ève, deux personnes qui ne se connaissent pas du tout, reçoivent une seconde chance à vivre. Les morts chez Sartre, après avoir signé le registre pour conformer leur décès, retournent au monde de vivants comme spectres. Les morts peuvent aller où ils veulent, car « les morts sont libres ». (Question : le chat, couchant sur ce registre, est-il mort aussi ?). Donc, Pierre et Ève peuvent faire demi-tour et commencer une nouvelle vie, cette fois ensemble.

dimanche 21 juin 2015

« Les yeux jaunes des crocodiles » de Katherine Pancol

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Pour m’aider à choisir des livres intéressants à la bibliothèque publique, j’ai fait des listes sur les gagnants de prix littéraires (Goncourt, Renaudot, Femina etcetera). Chaque fois à la bibliothèque, je consulte mes listes pour trouver un livre qui vaudra la peine d’emporter.

Il y a quinze jours, j’ai trouvé un livre de ma liste « Prix Maison de la Presse » et je suis arrivé chez moi avec « Les yeux jaunes des crocodiles » de Katherine Pancol. Un choix promettant : ce livre a 10 800 lecteurs sur Babelio ! Je sais qu’un grand nombre de lecteurs ne signifie pas un « grand livre », mais, au moins, je suis engagé :) !

samedi 20 juin 2015

« Ensemble, c'est tout » d'Anna Galvada

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Il y a une semaine qu’Anna Galvada était encore un écrivain inconnu pour moi. Mais, tout à coup, j’ai vu son nom très fréquemment sur internet et j’ai lu quelques articles sur ses livres. Donc, clairement, il était temps pour moi de découvrir un ou deux de ses œuvres. Heureusement, j’ai pu trouver deux romans dans notre bibliothèque publique : « Billy » et « Ensemble, c’est tout ».


J’ai été un peu surpris au premier livre : avec ce petit animal sur la couverture, on dirait que « Billie » est un livre pour enfants. Or, après la lecture de cet ouvrage amusant, je comprends et je suis totalement d’accord : cet animal symbolise parfaitement Billie, le protagoniste de cette histoire.