lundi 30 janvier 2017

XVIIIe siècle de Lagarde et Michard

*****
Le XVIIIe siècle est le quatrième tome de la collection littéraire de Lagarde et Michard. C’est le siècle de la philosophie avec Montesquieu, Voltaire et Rousseau. C’est aussi l’ère des encyclopédistes comme Diderot et Buffon (l’auteur de « L’histoire naturelle »). J’ai vraiment aimé les informations sur la création de l’Encyclopédie de Diderot et sur les conséquences politiques inévitables de sa publication.

Le XVIIIe siècle est aussi la période d’écrivains comme Prévost, Laclos et Marivaux et bien d’autres. Évidemment, il y a aussi de la poésie et du théâtre (Beaumarchais ! ), mais leurs rôles littéraires semblent un peu plus petits que dans les siècles antérieurs.

Lagarde et Michard offrent des analyses littéraires intéressantes et inspirantes. Je trouve tous les commentaires et explications tellement enthousiasmants que j’ai même envie de relire quelques ouvrages de cette période, comme « Manon Lescaut », « Candide » et « Jacques le Fataliste ».

vendredi 27 janvier 2017

Mille ans de littérature française de Claude Bouthier

*****
Une anthologie excellente ! Elle présente des informations brèves et factuelles sur les écrivains français les plus importants. Les exposés sont accompagnés par des fragments littéraires d’une ou parfois de deux pages. On trouve aussi de petits chapitres sur les grands mouvements littéraires et culturels et sur les événements littéraires marquants depuis l’an 1 500.

Le « Mille ans » offre un accès facile et alléchant à l’histoire de la littérature française. C’est une édition très bien présentée. Les textes sont attrayants et presque toutes les pages sont illustrées magnifiquement. Les illustrations sont bien choisies pour supporter les textes et les époques traitées. C’est une anthologie qu’on peut lire et feuilleter sans peine, puisqu’on présente surtout des faits simples.

Malheureusement, on ne présente pas d’analyses littéraires profondes comme, par exemple, la collection littéraire d’André Lagarde & Laurent Michard. Pour vrai dire, ces analyses m’ont manqué un peu. Bien que j’aie beaucoup aimé la lecture du « Mille ans », car c’est un ouvrage vraiment attrayant, je n’ai pas acquis de nouvelles idées. Pour trouver de nouveaux écrivains et ouvrages à lire, pour chercher « de l’inspiration littéraire », l’anthologie de Lagarde & Michard m’offre toujours plus que le « Mille ans ».





dimanche 8 janvier 2017

La maîtresse de Brecht de Jacques-Pierre Amette

*****
L’histoire de la maîtresse de Berthold Brecht se déroule à Berlin, quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Monsieur Brecht, l’auteur dramatique illustre et communiste, est retourné en Allemagne après une absence de quinze ans. Il a quitté sa patrie en 1933 à cause d’Hitler. Il a d’abord séjourné en Danemark et pendant la guerre il a habité aux États-Unis.  

Les autorités socialistes de l’Allemagne de l’Est se méfient de cette personnalité publique retournée de l’Amérique et ils cherchent une façon de la contrôler. C’est pour cette raison qu’ils ont besoin de quelqu’un pour lui surveiller de tout près. Bref, ils ont besoin d’un espion personnel. C’est pour ça qu’ils utilisent Marie, une jeune comédienne, Viennoise et mère d’une petite fille. Elle a voyagé à Berlin en essayant d’échapper à sa famille nazie. Elle est d’accord d’espionner Monsieur Brecht en échange d’une promesse qu’elle pourra voyager à l’Allemagne de l’Ouest plus tard.

Monsieur Brecht aime les jeunes belles femmes et la liaison est vite réalisé. L’intrigue du livre tourne surtout autour de cette liaison, mais il y a aussi quelques autres personnages qui font de la figuration. Il y a des policiers de l’État qui contrôlent le comportement de Marie et qui ramassent son information et ses photos prises en cachette. Il y a aussi quelques autres comédiennes dans l’entourage de Brecht qui jouent des petits rôles.

Pour vrai dire, je trouve le livre un peu ennuyeux. Les personnages de Marie et Berthold Brecht restent plats, les caractères ne se développent pas vraiment. On sait déjà que Marie n’aime pas monsieur Brecht, et on trouve plus tard des preuves que monsieur Brecht, lui, à son tour n’aime pas Marie. Le récit consiste en des petits événements sans intérêt. L’histoire souffle comme une chandelle. La fin de l’histoire, je la trouve assommante et décevante.

Je ne comprends pas pourquoi l’auteur a échoué à produire un livre bien plus captivant. On dirait que les ingrédients pour une histoire attirante sont tous là ; l’époque, la location, le contexte politique et le personnage intéressant de Brecht.

Le livre a gagné le prix Goncourt en 2003.