dimanche 11 décembre 2016

Andromaque de Jean Racine

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Pour vrai dire, je n’aimais pas tellement le théâtre. En effet, je le croisais généralement un peu ennuyeux. Ce préjugé avait été renforcé après avoir terminé « Caligula » de Camus et les deux « pièces de Figaro » de Beaumarchais il y a quelques semaines. Je les trouvais un peu simplistes et sans vrai intérêt.

Malgré mes réserves, j’ai quand même maintenu ma lutte littéraire par aborder des pièces du théâtre, comme, récemment, « Cyrano de Bergerac » d’Edmond Rostand et « L’Alouette » de Jean Anouilh. Heureusement, j’ai bien aimé ces pièces intéressantes, émouvantes et amusantes. 

Alors, après ces bonnes expériences, finalement j’avais gagné suffisamment de courage pour attaquer les apogées du théâtre français du XVIIe siècle : les ouvrages de Jean Racine et Pierre Corneille. Les grandes pièces du théâtre en poésie !

Je dois avouer que je trouve chaque pièce du théâtre en poésie toujours plutôt difficile à lire. J’ai besoin de toute mon attention et ma concentration pour comprendre le sens du texte. C’est pour ça que je dois lire chaque page au moins deux ou trois fois : d’abord pour simplement comprendre la signification de la langue, ensuite pour savourer « le chant » de la poésie et, finalement, encore une ou deux fois pour apprécier la fluidité du texte et toutes les métaphores.

Avant de commencer à la lecture d’Andromaque, je me suis préparé un peu par étudier quelques explications sur l’ouvrage et ses sources littéraires. Cette préparation m’a aidé vraiment à mieux comprendre l’histoire et surtout à apprécier la langue.

J’ai aimé la lecture énormément ! Après environ 35 ans, je peux finalement comprendre les émotions de mon professeur de français d’autrefois… 

Bien que ce soit « Cyrano de Bergerac » qui a stimulé ma conversion au théâtre, c'est « Andromaque » qui l’a achevée. 


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