samedi 24 septembre 2016

La petite pièce hexagonale de Yoko Ogawa

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Une petite histoire japonaise sans grands événements ou développements majeurs. La petite pièce hexagonale est une petite chambre mobile dans laquelle on peut s’isoler et se raconter ses soucis et ses problèmes sans assistance d’un thérapeute ou quelqu’un d’autre. En effet, on entre dans cette pièce hexagonale, on raconte des histoires et personne ne les écoute pas. Le personnage principal est une femme occupée qui souffre d’un mal de dos. Elle a trouvé l’endroit où se trouve cette pièce hexagonale par accident. Les deux exploitants de la pièce, une mère et son fils, l’invitent à y entrer pour essayer. Elle trouve l’expérience d’isolement thérapeutique et vraiment libératrice. Elle se raconte des petites histoires personnelles, des secrètes, des événements simples d’autrefois qui pour une raison quelconque la dérangent encore.

Après cette première occasion, elle revient plusieurs fois pour subir cette thérapie simple et alternative. Elle s’efforce aussi de mieux connaître les deux exploitants, qui d’ailleurs sont des gens très sympathiques. Elle voudrait mieux comprendre qui sont-ils, d’où viennent-ils, pourquoi font-ils ce boulot, comment font-ils fonctionner la pièce ? Elle apprend que ils transportent leur pièce mobile de ville à ville. Ils restent quelques semaines et après ils continuent leur voyage. Elle n’apprend pas beaucoup plus sur la mère et son fils, qui, évidemment, à la fin de l’histoire, sont partis. Le personnage principal doit se débrouiller comme d’autrefois.

Le livre offre une lecture simple et agréable qui, de temps en temps, me rappelle un peu l’œuvre de Haruki Murakami. 

mardi 20 septembre 2016

Céleste de Martine le Coz

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Le livre présente une histoire d’amour et une histoire de racisme à Paris du XIXe siècle pendant une épidémie de choléra. Normalement, j’aime les livres historiques, bien que le vocabulaire historique m’oblige à utiliser le dictionnaire plus souvent.
Malheureusement, ce livre ne m’a pas plu vraiment. Les dialogues restent plats et les caractères comme Céleste, la jeune fille amoureuse et Lodran, le médecin haïtien, ne suscitent pas beaucoup de sympathie ou d’empathie. Le style de l’écriture est trop riche pour moi. J’ai trouvé la lecture de la première partie du livre presque impossible, à cause d’un excédent de mots inconnus en combinaison avec un débordement de métaphores. Peut-être on a voulu présenter un ouvrage littéraire, mais on peut aussi y aller trop fort. Au début, j’ai encore essayé de rechercher chaque mot inconnu, mais il y avait trop et très rapidement j’ai décidé que l’histoire ne valait la peine. Alors, j’ai commencé à sauter des mots, des phrases et même des paragraphes entiers. Pourtant, j’ai trouvé l’histoire assez intéressante pour continuer la lecture et vu que la deuxième partie du livre était beaucoup plus facile à lire, j’ai pu la terminer avec beaucoup de soulagement. Le livre a gagné le prix Renaudot en 2001.

lundi 19 septembre 2016

Assam de Gérard de Cortanze

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C’est une histoire captivante du marquis italien Aventino Roero Di Cortanze au début du XIXe siècle. C’est l’époque de Napoléon Bonaparte, le conquérant français qui menace aussi toutes les petites monarchies italiennes. Le livre comprend trois parties ; les événements en Italie jusqu’au départ d’Aventino pour l’Inde (la guerre contre les Français), le voyage à et le séjour en Assam (la quête du thé), et les événements après sa rentrée en Italie (l’occupation française et la résistance armée).  

Je trouve les deux grands thèmes du livre vraiment intéressants ; il y a l’histoire politique italienne au début du XIXe siècle et l’histoire sur la quête du thé en Inde. Le contexte historique du livre semble véritable, bien que je ne connaisse pas vraiment l’histoire politique d’Italie.

J’aime le style de l’écriture, c’est un style beau et pourtant assez simple pour une lecture facile. Les descriptions étendues des paysages sont belles et hautes en couleur. Le caractère du protagoniste et son développement sont vraisemblables. Bref, un très bon livre qui a gagné le prix Renaudot en 2002.