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Une petite
histoire japonaise sans grands événements ou développements majeurs. La petite
pièce hexagonale est une petite chambre mobile dans laquelle on peut s’isoler
et se raconter ses soucis et ses problèmes sans assistance d’un thérapeute ou quelqu’un
d’autre. En effet, on entre dans cette pièce hexagonale, on raconte des
histoires et personne ne les écoute pas. Le personnage principal est une femme occupée
qui souffre d’un mal de dos. Elle a trouvé l’endroit où se trouve cette pièce hexagonale
par accident. Les deux exploitants de la pièce, une mère et son fils, l’invitent
à y entrer pour essayer. Elle trouve l’expérience d’isolement thérapeutique et vraiment
libératrice. Elle se raconte des petites histoires personnelles, des secrètes, des
événements simples d’autrefois qui pour une raison quelconque la dérangent
encore.
Après cette première occasion, elle revient plusieurs fois pour subir cette thérapie simple et alternative. Elle s’efforce aussi de mieux connaître les deux exploitants, qui d’ailleurs sont des gens très sympathiques. Elle voudrait mieux comprendre qui sont-ils, d’où viennent-ils, pourquoi font-ils ce boulot, comment font-ils fonctionner la pièce ? Elle apprend que ils transportent leur pièce mobile de ville à ville. Ils restent quelques semaines et après ils continuent leur voyage. Elle n’apprend pas beaucoup plus sur la mère et son fils, qui, évidemment, à la fin de l’histoire, sont partis. Le personnage principal doit se débrouiller comme d’autrefois.
Le livre offre une
lecture simple et agréable qui, de temps en temps, me rappelle un peu l’œuvre de
Haruki Murakami.
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