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La première
impression du livre était bonne. C’est un livre de poche assez lourd, d’environ
750 pages pleines de petites lettres et dépourvu d’images. C’est bon, car
j’aime les livres épais. De plus, le livre présente des chronologies
schématiques et plutôt détaillées d’auteurs et leurs ouvrages. C’est très bon,
car je suis un peu dingue de schémas. Finalement, le livre contient un grand
index des noms et ouvrages qui comprend approximativement cinquante
pages ! C’est vraiment bon, car je suis très attaché à des longues listes
alphabétiques. Bref, c’était avec beaucoup de joie anticipée que j’ai débuté à
ma lecture.
Tous les quatre
auteurs du livre sont des professeurs de littérature française, trois à
l’université de Paris IV-Sorbonne et un à l’université de
Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Ils traitent l’histoire de la littérature
de trois époques : le Moyen Âge, le XVIe siècle et le XVII siècle. On
présente des exposés sur les développements politiques et sociaux qui ont
influencé l’évolution de langue française. Le livre n’est pas une anthologie comme,
par exemple, la collection littéraire de Lagarde et Michard, dans laquelle on
présente un recueil de morceaux littéraires avec un peu de contexte historique.
Ce livre-ci, « La littérature française », il traite surtout
l’histoire plutôt que de contenu littéraire.
Jacqueline Cerquiglini-Toulet est l’auteur de la partie sur le Moyen-Âge. C’est un chapitre bien écrit, intéressant et inspirant. Elle discute le développement de la langue, commençant au XIIe siècle, comme, par exemple, le changement du latin au français, la matérialité de l’écriture avant l’invention de l’imprimerie. Elle expose d’autres sujets, comme les modèles d’écriture, le rôle de l’allégorie et le concept de l’évolution du caractère binaire de la pensée, bon vs méchant, loyaux vs traîtres, à des états intermédiaires. Chrétien de Troyes et Christine de Pizan sont des auteurs fréquemment mentionnés. L’auteur raconte que le roi François I a eu voulu interdire la nouvelle invention de l’imprimerie pour faire obstacle à la propagation des idées du nouveau mouvement des protestants. Je trouve ce fait plutôt drôle ! En effet, plus tard, ce sera la Réformation qui fait en sorte que le nombre des livres imprimés explose.
Frank Lestringant
a écrit la deuxième partie du livre sur le XVIe siècle. C’est le siècle de
la Renaissance, mais aussi l’époque des guerres de Religion en France.
L’auteur discute, entre autres, l’imprimé et le manuscrit et la façon de
laquelle l’oral persiste encore dans l’écrit à cette époque. Bien que j’aie lu
cette partie entièrement, le texte est difficile à comprendre, le style de
l’écriture est peu attrayant. En effet, je crains que je n’aie pas retenu
beaucoup d’information. Je devrais relire cette partie pour la mieux apprécier.
Ronsard, Jodelle et D’Aubigné sont des auteurs fréquemment mentionnés. Un fait
intéressant de ce chapitre, c’est l’ouvrage « Le Théâtre des
cruautés » de Verstegan qui a été publié en 1587. C’est un ouvrage en
latin et illustré. Les illustrations sont affreuses, mais, pour une raison
quelconque, aussi fascinantes.
Deux auteurs,
George Forestier et Emmanunel Bury, sont responsables pour la troisième et
dernière époque traitée dans le livre, le XVII siècle. On traite un grand
nombre des développements. Cette partie du livre est aussi la partie dans
laquelle le plus grand nombre d'auteurs et ouvrages sont mentionnés. Les
auteurs expliquent les rôles importants de Richelieu, fondateur de l’Académie
française ! et de Mazarin et de Fouquet pour le développement de la langue
française en supportant des auteurs de cette époque. Ils exposent aussi
quelques grandes querelles littéraires de ce siècle, comme la querelle des
Lettres, la querelle des Anciens et des Modernes, et la question quelle langue
on doit choisir pour célébrer la gloire du roi dans les inscriptions ou sur les
médailles ; le français ou le latin. On discute aussi des sujets comme le
développement du roman sentimental et héroïque, et le rôle des salons comme
« laboratoire » de la langue française.
Ma première
impression positive du livre a été complètement confirmée. C’est un livre plein
d’informations et il est une addition valable à ma petite collection de livres
sur la littérature française que je vais consulter souvent.
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