lundi 31 juillet 2017

Le Ventre de Paris d’Émile Zola

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C’est l’histoire de Florent, le forçat échappé à son exil à l’île de Diable qui s’est changé involontairement en inspecteur de marée après son retour secret à Paris. Bien que Florent soit le personnage principal, son histoire est complètement sous la domination de l’histoire plus grande de ce livre, le récit de ce vaste marché, les Halles, de Paris du XIXe siècle.

C’est le quatrième livre de Zola que j’ai terminé, après « Thérèse Raquin », « L'Assommoir » et « Germinal », et c’est pour ça que je m’étais attendu à une nouvelle critique sociale et perçante. Bien qu’on puisse bien trouver quelques éléments communs dans « le Ventre de Paris », car les conditions difficiles de cette époque passée ne sont pas ignorées, je trouve le style de l’écriture de ce livre plutôt différent. C’est surtout au début du livre, les premiers chapitres, qui se lisent comme on regarde un tableau. La description de la place du marché et de tous ces produits négociés et stockés, les légumes, les poissons, les fromages, la charcuterie, leurs couleurs et leurs odeurs, c’est de la poésie. 


La lecture du livre a été un vrai plaisir, bien que j’aie dû encore chercher beaucoup des mots dans mon dictionnaire… J’ai lu l’édition du Livre de poche. C’est une édition très bien présentée qui contient des notes en bas de page pertinentes et des illustrations intéressantes.


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