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C’est l’histoire de
Florent, le forçat échappé à son exil à l’île de Diable qui s’est changé involontairement
en inspecteur de marée après son retour secret à Paris. Bien que Florent soit
le personnage principal, son histoire est complètement sous la domination de l’histoire
plus grande de ce livre, le récit de ce vaste marché, les Halles, de Paris du XIXe
siècle.
C’est le
quatrième livre de Zola que j’ai terminé, après « Thérèse Raquin », « L'Assommoir »
et « Germinal », et c’est pour ça que je m’étais attendu à une nouvelle
critique sociale et perçante. Bien qu’on puisse bien trouver quelques éléments
communs dans « le Ventre de Paris », car les conditions difficiles de
cette époque passée ne sont pas ignorées, je trouve le style de l’écriture
de ce livre plutôt différent. C’est surtout au début du livre, les premiers
chapitres, qui se lisent comme on regarde un tableau. La description de la
place du marché et de tous ces produits négociés et stockés, les légumes, les
poissons, les fromages, la charcuterie, leurs couleurs et leurs odeurs, c’est
de la poésie.
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