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J’ai découvert Delphine de Vigan cette année, il y a seulement quelques mois. Entre-temps,
j’ai lu cinq de ses livres et je suis devenu un grand fan. J’aime surtout son
style d’écriture car il est accessible et fluide. De plus, je trouve que les caractères
dans ses livres sont toujours vivants et les émotions sont vraies. C’est facile
de s’identifier avec les protagonistes dans ses livres.
Toutes ces caractéristiques
de son écriture je trouve à nouveau dans son livre « No et moi ». C’est
une histoire de l’amitié d’une jeune fille intelligente de treize ans, Nou, et
une pauvre SDF adolescente de dix-huit ans, No. C’est une histoire touchante avec
des émotions profondes et réalistes sans y aller trop fort. En effet, c’est
une amitié crédible, malgré la différence d’âge.
On suit le
développement de cette amitié, une amitié sincère et réconfortante. Cependant, après
environ la moitié du livre, on commence à se demander comment cette histoire va
se terminer. Il y a des petites indications de doute. On sent que quelque chose
va chavirer, car les développements semblent peut-être un peu trop positifs à
ce moment dans le livre. Alors, bien sûr, il y aura une grande déception.
J’ai lu le livre avec
beaucoup de plaisir. D’ailleurs, j’ai aussi aimé le cynisme du professeur de
Nou, M. Marin. (Par exemple : « - Monsieur Muller, venez au tableau. Tracez
un rond. Lucas prend la craie, s’exécute. - C’est votre note. ». ). Alors,
je sais très bien que ce cynisme d’un enseignant est une chose terrible qui pourrait
compromettre la confiance et le développement d’un collégien. Mais c’est quand
même amusant dans un livre…
Le livre a gagné
le Prix des libraires en 2008.