lundi 28 août 2017

XXe siècle de Lagarde et Michard

*****
Le « XXe siècle » représente le dernier volume de la collection littéraire de Lagarde et Michard. C’est aussi le volume le plus épais, 700 pages ! et le plus illustré, cette fois par de belles images en couleur. Bref, un vrai trésor. Je dispose de l’édition de 1973. Elle couvre la période de 1900 à 1970.

Après avoir terminé le livre, j’ai dû ajouter encore quelques ouvrages essentiels à ma liste à lire. Au début, cette liste avait déjà une taille ridicule, mais, heureusement, les dommages sont limités. Autrement dit, je n’ai pas dû ajouter trop de nouvelles découvertes littéraires « à lire avec urgence ».

J’ai ajouté à ma liste, d’abord, la collection « Á la recherche du temps perdu » de Marcel Proust. La critique de Lagarde et Michard m’a convaincu, c’est obligatoire. Puis, j’ai trouvé quelques livres de Guillaume Appolonaire, « Alcools », et André Gide, « Les Faux-monnayeurs », qui semblent intéressants. Ce sont tous des ouvrages publiés avant 1914.


Le Miracle de Théophile de Rutebeuf

*****
À cause d'une inspiration inopinée, j'ai décidé de lire quelque chose inédite et totalement différente. J’ai parcouru mes listes à lire, oui, il y a plusieurs, et j’ai trouvé « Le Miracle de Théophile » de Rutebeuf. Un fin exemple de la poésie lyrique du Moyen Âge, selon Lagarde et Michard. Bien qu’on considère Rutebeuf « le représentant le plus complet de la littérature au Moyen Âge », on ne sait presque rien de cet auteur. Le Miracle date du XIIIe siècle. J’ai lu la version publiée par Grace Frank en 1925.

Selon l’introduction, la langue du Miracle est celle de l’Île-de-France. Malgré la veille langue, je trouve certaines parties du texte assez facile à lire. Il y a aussi beaucoup des vers que je ne comprends pas. Pourtant, on s’accoutume relativement vite à la vieille langue. Les mots comme « povre », « morir » ou « avroit fet bone jornee » sont un peu différents mais aussi plutôt amusants.

lundi 21 août 2017

XIXe siècle de Lagarde et Michard

*****
Finalement, j’ai terminé encore un volume, le XIXe siècle, de la collection littéraire de Lagarde et Michard. J’ai amorcé la lecture de cette collection impressionnante il y a deux ans, et, au fur et à mesure que j’approche le XXIe siècle, je reconnais de plus en plus des auteurs et leurs ouvrages. En effet, j’utilise la collection surtout pour identifier de nouveaux livres à lire. Évidemment, j’apprends aussi beaucoup d’information sur les auteurs et leurs ouvrages et sur les contextes historiques et sociaux.

Le volume sur le XIXe siècle comprend beaucoup de poésie, par exemple, des poèmes de Lamartine, d’Alfred de Vigny, de Victor Hugo, d’Alfred de Musset, et, respectueusement, de tout le reste. Je ne suis pas (encore ?) un grand fan de la poésie, française ou autre, donc je dois avouer, ici et maintenant, que j’ai sauté la plupart de poèmes présentés. Sacrilège ! Je l’ai vraiment essayé, la lecture de quelques poèmes, mais, malheureusement, ce n’est pas mon truc. D’ailleurs, j’aime quand même les pièces de théâtres classiques en vers, par exemple de Racine ou de Molière, allez comprendre.

samedi 19 août 2017

Décadence de Michel Onfray

*****
Un nouveau livre sur le développement de la civilisation chrétienne occidentale et son déclin supposé. C’est le troisième ouvrage de Michel Onfray que j’ai terminé et, de nouveau, je l’ai lu avec beaucoup de plaisir.

Le livre a été divisé en deux parties. Dans la première, « Les temps de la vigueur », l’auteur traite la naissance et le développement du judéo-christianisme jusqu’à la fin du Moyen Âge. L’auteur expose l’évolution d’une petite secte chrétienne, née au début de notre ère, à une religion. Il aborde beaucoup de sujets pertinents. Il démontre la position que Jésus-Christ serait plutôt une notion, une abstraction, une fiction, qu’un homme physique. Il expose le développement d’une croyance plutôt pacifique et tolérante à ses premiers jours, caractérisé surtout par l’amour du prochain et par le pardon des péchés, en une force politique expansive et agressive. Autrement dit, comment on « fit de Jésus le doux un Christ à l’épée ».

jeudi 17 août 2017

L’œuvre au noir de Marguerite Yourcenar

*****
La lecture de « L’œuvre au noir » a été un grand effort. Un effort gratifiant, bien entendu. Quel ouvrage ! C’est sans doute le livre le plus compliqué et bouleversant que j’aie lu depuis mon début français il y a environ cinq ans.

L’histoire se déroule en Europe au XVIe siècle. La nouvelle époque de la Renaissance prend la suite du Moyen Âge. Alors, c’est un temps excitant pour les sciences, l’art et le commerce. C’est aussi l’époque de guerres religieuses, de pauvreté et de maladie, bref un temps incertain et dangereux pour tous les citoyens, riches ou pauvres.

Le livre traite la vie de l’alchimiste Zénon, un homme né à Bruges et enfant illégitime d’un prince italien et une femme bourgeoise flamande. Il quitte son lieu de naissance pour parcourir en Europe pendant des décennies. Il se développe à la fois en clerc, philosophe, médecin et alchimiste. Ses pensées, ses convictions et ses écritures contredisent le dogme catholique ce qui met sa vie en danger. Il doit dissimuler son identité et il ne peut pas rester longtemps dans un endroit quelconque, il s’en va continuellement. Après avoir retourné finalement à Bruges, las après cette vie errante, il adopte un nom faux pour se protèger.

samedi 12 août 2017

Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar

*****
Les « mémoires d’Hadrien » traitent les mémoires d’empereur romain Hadrien. C’est l’empereur qui a fait construire le mur d’Hadrien au nord de la Bretagne. Il est né en 76, il est devenu empereur en 117 en il a régné sur l’empire romain jusqu’à sa mort en 138.

Marguerite Yourcenar a construit une histoire impressionnante sur la vie et le gouvernement de ce grand empereur. Le livre n’offre pas des dialogues ou des interactions entre des personnages divers. C’est un monologue dans lequel Hadrien raconte son récit de vie à son fils. On apprend d’abord sa vie d’officier dans l’armée romaine et après sa vie d’empereur. Il décrit et commente tous les intrigues politiques inéluctables. Il raconte et commente des événements importants chronologiquement et, de temps en temps, il donne des conseils à son fils. Bien que, aujourd’hui, cet empereur soit surtout connu par son mur en Bretagne, le mur est mentionné seulement une fois dans tout le livre.

jeudi 10 août 2017

Quelle(s) valeur(s) de la biodiversité ? de Mathilde Boutonnet et Eve Truilhé-Marengo

*****
Je m’intéresse à la gestion de l’environnement au sens large du terme : j’étudie la science, l’économie et le droit de l’environnement. C’est pour ça que j’ai acheté ce nouveau livre, publié en 2017, sur la valeur de la biodiversité. J’avais pour but d‘apprendre des nouveaux développements et de me familiariser avec le vocabulaire français. Je me suis attendu à un livre d’étude sur la valorisation économique de la biodiversité et des services écosystémiques.

Cependant, l’ouvrage n’est pas un livre d’étude. C’est un livre qui comprend treize articles scientifiques des chercheurs qui ont participé à une réflexion collective qui s’est tenue en résidentiel à la Fondation des Treilles en 2014. En outre, le livre contient une introduction et des propos conclusifs.


Dommage ! J’avais acheté une collection d’articles rassemblée dans un livre au lieu d’un livre d’étude intégré. Or, ça n’était pas un grand problème, car j’ai l’habitude de lire des articles scientifiques. Bien que tous ces articles traitent des sujets assez divers, leur thème commun, c’est la valeur de la biodiversité, un thème intéressant et épineux. Alors, plein d’optimisme, j’ai commencé à lire.

mercredi 2 août 2017

Violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner d’Étienne Deslaumes

*****
L’auteur Étienne Deslaumes n’est pas encore très connu. On trouve seulement un autre livre du même auteur sur Babelio, « Journal ambigu d’un cadre supérieur », bien qu’il ait publié un autre livre de plus, il y a plus de dix ans, « Émilien ou le souci de définition ».

J’ai immédiatement aimé le titre juridique « Violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » de ce troisième livre de Deslaumes. Au début du livre, son thème semble plutôt simple. Une femme d’environ cinquante années est morte, victime d’un accident ou peut-être s’agit-il d’un suicide. Pendant l’enterrement, ses proches se souviennent de la défunte et d’autres événements de leur vie.