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Un nouveau livre sur le développement de la civilisation chrétienne occidentale et son déclin supposé. C’est le troisième ouvrage de Michel Onfray que j’ai terminé et, de nouveau, je l’ai lu avec beaucoup de plaisir.
Le livre a été divisé en deux parties. Dans la première, « Les temps de la vigueur », l’auteur traite la naissance et le développement du judéo-christianisme jusqu’à la fin du Moyen Âge. L’auteur expose l’évolution d’une petite secte chrétienne, née au début de notre ère, à une religion. Il aborde beaucoup de sujets pertinents. Il démontre la position que Jésus-Christ serait plutôt une notion, une abstraction, une fiction, qu’un homme physique. Il expose le développement d’une croyance plutôt pacifique et tolérante à ses premiers jours, caractérisé surtout par l’amour du prochain et par le pardon des péchés, en une force politique expansive et agressive. Autrement dit, comment on « fit de Jésus le doux un Christ à l’épée ».
Au début, les chrétiens ont été persécutés impitoyablement par les romains. Cependant, quelques siècles plus tard, le christianisme devient la religion officielle de l’Empire romain. L’auteur explique les causes et les raisons politiques sous-jacentes de cette évolution et le rôle douteux, mais essentiel, de l’empereur romain Constantin. D’ailleurs, après le christianisme est devenue la religion officielle, les rôles sont inversés, et maintenant ce seront les chrétiens qui feront les persécutions, des païens et des juifs, pour les siècles à venir.
Puis, l’auteur traite la formation et la croissance de l’institution de l’Église catholique. Il aborde les conciles et la « querelle des images », la lutte entre les iconophiles et les iconoclastes. Cette lutte a été gagnée, heureusement, par les premiers. Sans cette victoire au IXe siècle, beaucoup d’ouvrages d’art chrétien nous auraient manqué aujourd’hui. L’auteur explique le rôle important de l’art chrétien comme « un instrument de propagande », car, « avec l’art, la fiction devient réalité ». L’auteur aborde aussi le thème de la violence de la foi chrétien, exercé par l’Église, pendant le Moyen Âge : les croisades, l’inquisition, la misogynie générale et la persécution des femmes supposées sorcières. Ce sont des choses qu’on connaît déjà, généralement, et c’est de la cruauté et de l’inhumanité d’une époque obscure.
Ensuite, dans la deuxième partie du livre, intitulé « Les temps de l’épuisement », l’auteur s’occupe des développements jusqu’à aujourd’hui. Il parle du totalitarisme, du fascisme et du marxisme, et leurs rôles dans la déchristianisation de l’Europe. Il disserte sur trois grands événements historiques qui, selon lui, ont conduit à une déchristianisation de l’Europe : la Révolution française au XVIIIe siècle, la révolution bolchevique au début du XXe et les événements en France en Mai 1968. Les derniers chapitres du livre s’occupent des événements plus récents, comme les attentats aux États-Unis et en Europe par des extrémistes musulmans et les réactions présumés insuffisantes de l’Occident.
Le titre complet du livre est « Décadence, vie et mort du judéo-christianisme ». L’auteur lui-même a défini le terme décadence dans l’introduction du livre comme « ce qui advient après la pleine puissance et qui conduit vers la fin de cette même puissance ». Alors, tout ça au début du livre, ça a créé une ambiance plutôt sombre au départ ! Cependant, je suis quand même d’accord avec l’auteur que son livre « n’est ni optimiste ni pessimiste, mais tragique », bien que je réfléchisse à l’avenir d’Europe un peu plus positif.
Je trouve « Décadence » un ouvrage bien écrit et très intéressant. L’auteur présente des faits historiques pertinents en étayant ses hypothèses et suppositions. Avec son style fluide, ses explications pertinentes et ses observations souvent marrantes, le récit est agréable à lire, malgré les thèmes abordés qui sont souvent compliqués.
Le livre a été divisé en deux parties. Dans la première, « Les temps de la vigueur », l’auteur traite la naissance et le développement du judéo-christianisme jusqu’à la fin du Moyen Âge. L’auteur expose l’évolution d’une petite secte chrétienne, née au début de notre ère, à une religion. Il aborde beaucoup de sujets pertinents. Il démontre la position que Jésus-Christ serait plutôt une notion, une abstraction, une fiction, qu’un homme physique. Il expose le développement d’une croyance plutôt pacifique et tolérante à ses premiers jours, caractérisé surtout par l’amour du prochain et par le pardon des péchés, en une force politique expansive et agressive. Autrement dit, comment on « fit de Jésus le doux un Christ à l’épée ».
Au début, les chrétiens ont été persécutés impitoyablement par les romains. Cependant, quelques siècles plus tard, le christianisme devient la religion officielle de l’Empire romain. L’auteur explique les causes et les raisons politiques sous-jacentes de cette évolution et le rôle douteux, mais essentiel, de l’empereur romain Constantin. D’ailleurs, après le christianisme est devenue la religion officielle, les rôles sont inversés, et maintenant ce seront les chrétiens qui feront les persécutions, des païens et des juifs, pour les siècles à venir.
Puis, l’auteur traite la formation et la croissance de l’institution de l’Église catholique. Il aborde les conciles et la « querelle des images », la lutte entre les iconophiles et les iconoclastes. Cette lutte a été gagnée, heureusement, par les premiers. Sans cette victoire au IXe siècle, beaucoup d’ouvrages d’art chrétien nous auraient manqué aujourd’hui. L’auteur explique le rôle important de l’art chrétien comme « un instrument de propagande », car, « avec l’art, la fiction devient réalité ». L’auteur aborde aussi le thème de la violence de la foi chrétien, exercé par l’Église, pendant le Moyen Âge : les croisades, l’inquisition, la misogynie générale et la persécution des femmes supposées sorcières. Ce sont des choses qu’on connaît déjà, généralement, et c’est de la cruauté et de l’inhumanité d’une époque obscure.
Ensuite, dans la deuxième partie du livre, intitulé « Les temps de l’épuisement », l’auteur s’occupe des développements jusqu’à aujourd’hui. Il parle du totalitarisme, du fascisme et du marxisme, et leurs rôles dans la déchristianisation de l’Europe. Il disserte sur trois grands événements historiques qui, selon lui, ont conduit à une déchristianisation de l’Europe : la Révolution française au XVIIIe siècle, la révolution bolchevique au début du XXe et les événements en France en Mai 1968. Les derniers chapitres du livre s’occupent des événements plus récents, comme les attentats aux États-Unis et en Europe par des extrémistes musulmans et les réactions présumés insuffisantes de l’Occident.
Le titre complet du livre est « Décadence, vie et mort du judéo-christianisme ». L’auteur lui-même a défini le terme décadence dans l’introduction du livre comme « ce qui advient après la pleine puissance et qui conduit vers la fin de cette même puissance ». Alors, tout ça au début du livre, ça a créé une ambiance plutôt sombre au départ ! Cependant, je suis quand même d’accord avec l’auteur que son livre « n’est ni optimiste ni pessimiste, mais tragique », bien que je réfléchisse à l’avenir d’Europe un peu plus positif.
Je trouve « Décadence » un ouvrage bien écrit et très intéressant. L’auteur présente des faits historiques pertinents en étayant ses hypothèses et suppositions. Avec son style fluide, ses explications pertinentes et ses observations souvent marrantes, le récit est agréable à lire, malgré les thèmes abordés qui sont souvent compliqués.
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