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Une histoire déprimante
qui se déroule dans les années vingt du dernier siècle dans le Sud-Ouest de la France.
Thérèse, une femme intelligente et malheureuse, a tenté d’empoisonner son
époux. L’affaire a été déclarée un « non-lieu » par le court et elle
peut retourner chez sa famille. Sa victime, son époux, il a aidé Thérèse par
mentir dans son témoignage, mais seulement pour protéger le nom de la famille.
Après sa rentrée à la maison, Thérèse s’est traitée comme une prisonnière par
son époux et par sa belle-famille. Malgré tout le malheur et toute la misère présentés
dans cette histoire déprimante, l’auteur a quand même trouvé une fin libératoire.
C’est un livre
qui me rappelle à quelques autres œuvres, comme « Une vie » de
Maupassant ou « Thérèse Raquin » de Zola, qui présente aussi des
femmes malheureuses, des campagnes ennuyeuses, des conditions démoralisantes,
des futures gâtées et tout le reste. Malheureusement, contrairement à ces
autres œuvres, le livre de Mauriac ne m’a pas plu vraiment. En effet, je trouve
l’histoire peu captivante.
L’élément central
de l’intrigue est la tentative de Thérèse d’empoisonner son époux. Je ne
comprends pas vraiment son motif. Bon, elle est déçue, le bon homme qu’elle a
marié manque d’éducation et il est peut-être un peu simple et brusque, mais l’empoisonner
pour ça ? Bien qu’il y ait quelques autres éléments dans l’intrigue, je ne
suis pas sûr que seulement un époux décevant suffise pour commettre un meurtre.
On ne peut pas trouver beaucoup plus d’indications dans le livre, car le personnage
de Thérèse reste plat et son caractère reste un peu sous-exposé. Ses relations avec
d’autres personnages dans le livre ne sont pas très développées non plus. En
lisant, j’ai perdu rapidement mon enthousiasme pour le livre à cause de ce manque
de compréhension.
J’espère que les
autres œuvres du même auteur soient un peu plus intéressantes. Après tout, François
Mauriac est un écrivain bien connu qui a reçu le prix Nobel de littérature en
1952.
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