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Après avoir lu
« Quitte Rome ou meurs » de Romain Sardou, un roman épistolaire fondé
sur les « Lettres à Lucilius » de Sénèque, j’ai dû franchir le pas
suivant par consulter ces lettres de Sénèque moi-même. C’est en fait un
bon moment pour ça, car maintenant je suis aussi en cours de lire
« Essais » de Montaigne. Ce livre célèbre contient suffisamment de
références à l’œuvre de Sénèque pour qu’il faille la peine pour me plonger dans
ces lettres illustres. Ils sont disponibles sur internet. J’ai lu la collection
sur Wikisource, la traduction française des lettres à l’origine écrites en
latin par J. Baillard, Hachette, 1914.
La collection comprend 124 lettres qui touchent à un grand nombre de sujets. Il y a des lettres sur la vie quotidienne romaine mais aussi sur de sujets plus métaphysiques comme le stoïcisme. Les lettres contiennent beaucoup de citations des autres œuvres philosophiques. Par exemple, Sénèque donne à la fin de maintes lettres une parole mémorable d’un quelconque philosophe grec ou romain comme une « fleur dérobée aux jardins d’autrui ». Ces « fleurs » sont souvent des citations d’Épicure.