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C’est la cinquième
livre de Philippe Claudel pour moi après avoir terminé son ouvrage impressionnant
« Le rapport de Brodeck ». Bien que je trouve tous ses romans assez bons
et bien écrits, ils ne sont pas tellement captivants comme ce chef-d’œuvre « Brodeck ».
Peut-être j’ai de trop grands espoirs…
Le livre « L’arbre
du pays Toraja » ne fait pas exception. Le personnage principal, un cinéaste
d’environ cinquante ans, est confronté à la maladie et finalement au décès de
son meilleur ami. À la suite de cette expérience, il commence à une petite quête
du rôle de la mort dans notre société. Bien que le thème du livre soit un peu
lourd, la lecture reste assez légère.
Après un début du
livre bien prometteur qui comprend l’histoire de l’arbre du pays Toraja, le récit
perd son attirance quand même. C’est surtout le début de la liaison du protagoniste
avec une jeune femme, âgée 25 ans moins que lui, qui est ennuyeux et peu
vraisemblable. On pourrait encore comprendre l’homme plus vieux, mais la raison
pour laquelle la jeune femme aurait un intérêt de cette liaison n’est pas du
tout éclaircie. Évidemment, elle est plus jeune et elle
est très belle et elle est très intelligente et douée, blablabla… C’est une histoire de la mort,
alors on a peut-être besoin d’un petit contrepoids qui symbolise la vie et l’espoir,
mais cette solution je trouve un peu banale. D’ailleurs, le personnage
principal, je ne le trouve pas très sympathique et c’est probablement aussi
pour ça que le livre ne m’a pas plu vraiment.
Philippe Claudel,
cet auteur qui nous a délivré « Le rapport de Brodeck », a-t-il déjà
égalé cet apogée ? pourrait-il l’égaler une fois de plus ?
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