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C’est le premier
tome de la collection littéraire d’André Lagarde et Laurent Michard. C’est une
anthologie qui vaut la peine. Les informations sur le contexte historique sont
claires et les fragments littéraires présentés sont intéressants et plutôt
amusants à lire.
C’est dans la deuxième partie du Moyen Âge que la langue écrite en français se développe. Jusqu’à la fin du XIe siècle, tous les textes étaient encore des textes latins. La littérature française était presque non existante, sauf quelques récits sur la vie des saints. Au début du XIIe siècle ça va changer.
Lagarde et Michard présentent d'abord le développement des chansons de geste et de la littérature courtoise. Ce sont déjà des choses intéressantes qu’on enseigne aussi aux lycéens néerlandais : la Chanson de Roland, l’histoire de Tristan et Iseut, l’histoire de Lancelot... Évidemment, on trouve aussi un exposé sur le roman de Renard.
Ensuite on traite l’influence des Croisades sur l’évolution du genre historique par voie de témoins oculaires français. Les croisés français, comme Villehardouin, Joinville, Froissart et Communes, ils étaient les premiers chroniqueurs témoignant en français. Ils consignaient par écrit leurs observations en français et ne plus en latin. J’ai surtout aimé cette partie du livre car je ne connaissais pas encore ces auteurs et j’aime les récits historiques de cette époque.
Finalement on présente
le développement du théâtre (le Miracle de Theophile, la Farce de Maître Pathelin)
et de la poésie lyrique (par Villon et d’Orlèans).
C’est un livre
facile à lire quant à la matière. Cependant, quant à la présentation du texte, c’est
une autre chose. Il y a un problème avec la taille des caractères qui est souvent
ridiculement petite. C’est pour cette raison que la lecture du livre est un peu
fatigante, même avec mes lunettes de lecture.
1 commentaire:
Ça me rappelle mes années d'études.
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