mercredi 19 octobre 2016

Ourania de J. M. G. Le Clézio

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Daniel est un géographe français qui séjourne quelques mois en Mexique pour son travail. Il consacre son temps à mettre en carte le terrain d’une vallée dans une région qui se trouve lointain de la capitale. Là-bas, en province, il rencontre des autres scientifiques, des anthropologues et des sociologues mexicains. Ils habitent la même vallée pour étudier les usages et les rituels de la population locale en collaboration.

En effet, Daniel raconte deux histoires dans le livre. D’abord, il partage ses impressions et expériences pendant son séjour en Mexique. Ce sont surtout ses interactions avec la population locale et avec les scientifiques. Il y a aussi l’histoire de sa liaison avec Dahlia, une belle femme étrangère et l’histoire de Lili, une prostituée indienne. Pour une raison quelconque, car je n’ai pas du tout compris son motif, Daniel développe une obsession de devoir savoir tout sur la vie de cette pauvre femme exploitée. Il lui rend visite quelques fois pour discuter avec elle. Cependant, après le départ imprévu de Lili, Daniel perd sa piste et commence à désespérer.  Mais pourquoi exactement, je ne sais pas…

La deuxième histoire est l’histoire de Campos, une communauté idéale qui se trouve dans la même vallée. C’est un petit village isolé qui fonctionne en autarcie. Les gens vivent là selon leurs propres règles sociales. L’histoire de Campos est surtout présentée par des lettres de Raphael, un jeune homme qui habite Campos. Daniel lui a rencontré pendant son voyage en car. Les deux histoires, le séjour de Daniel en Mexique et la vie à Campos raconté par Raphael s’alternent dans le livre.


Bien que je trouve le récit bien intéressant, le style de l’écriture raisonnablement attirant et la lecture plutôt facile, quelque chose y manque. Je n’ai pas vraiment compris l’objectif du récit. Je crains d’avoir raté la cohérence de tous ces événements, la lutte parmi les scientifiques, les choses d’amour du protagoniste et la vie de Raphael dans la communauté idéale de Campos. J’ai lu quelques critiques sur Babelio pour m’aider à mieux comprendre le livre mais c'était peine perdue. 

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