vendredi 31 juillet 2015

« Un Avion sans elle » de Michel Bussi

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Un livre du genre « lecture facile ». Le livre contient en effet deux histoires. La première histoire se déroule en moins de deux jours dans l’actualité de 1998. Il y a Marc, un homme de vingt ans qui a reçu un rapport, un compte rendu, d’un privé détective. Ce détective a examiné l’origine familiale d’un bébé, un seul rescapé d'un crash d'avion il y a dix-huit ans. Ce rapport est la deuxième histoire du livre, un livre dans le livre, et le lecteur lit ce rapport par les yeux de Marc. Malgré les grandes recherches du détective, les parents du bébé restent inconnus. Savoir l’origine familiale du bébé est une affaire essentielle pour Marc. Ce bébé d’autrefois est maintenant une jeune femme qu’il aime mais qui est aussi sa sœur légale…

jeudi 30 juillet 2015

Les Âmes grises de Philippe Claudel

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Une histoire froide, située en France pendant la Première Guerre mondiale. C’est une histoire qui se déroule dans le monde bourgeois dans une petite ville auprès du front. C’est une histoire d’un meurtre d’un enfant, d’une investigation criminelle sans fin satisfaisante, d’un policier impuissant, d’un décès d’une épouse et des remords, d’un suicide d’une jeune femme et finalement d’un autre meurtre d’un autre enfant. Les mondes littéraires de l’écrivain Philippe Claudel sont froids et tristes (Claudel est aussi l’auteur du livre « Le rapport de Brodeck »).

samedi 25 juillet 2015

« Le rapport de Brodeck » de Phillipe Claudel

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Un livre d’un genre original avec une composition intelligente et une belle langue qui présente quand même une ambiance oppressante. Une ambiance qui s’accorde bien avec son thème de la xénophobie, de la haine et de la lâcheté de gens dans une société campagnarde et isolée. C’est l’histoire racontée par Brodeck, le protagoniste de ce récit. C’est un homme avec une mission d’examiner et de rédiger un rapport sur un meurtre qui s’est passé. Brodeck est le seul homme instruit dans son village et c’est son travail de fournir des rapports réguliers sur les développements dans le village et ses environs. L’histoire du livre se passe quelques ans après la Seconde Guerre mondiale. Pendant ses investigations, Brodeck se trouve de plus en plus menacé par son environnement de paysans non-instruits et méfiants. Lors de sa recherche il découvre peu à peu la vérité sur les événements plus anciens, qui se sont déroulés durant sa détention au camp quelques années avant.

mardi 21 juillet 2015

« La Bataille » de Patrick Rambaud

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Un relativement petit livre sur une « petite bataille » à Essling près de Vienne au début du XIXe siècle. Il y a deux jours de combat qui ont laissé plus de 40 000 morts et je ne sais pas combien de blessés. La bataille à Essling était une bataille que l’empereur Napoléon a perdue, bien qu’on ne puisse pas vraiment dire que ses ennemis, les Autrichiens, l’ont gagnée. L’armée de Napoléon avait échoué à traverser le Danube à Essling et à vaincre l’ennemi. Elle y réussira environ six semaines plus tard (la bataille à Wagram : 80 000 morts…). Le livre rend compte des deux jours de cette bataille à Essling. On suit les événements des personnages divers, comme Napoléon lui-même, ses généraux et un nombre de soldats simples, tous au côté français.

lundi 20 juillet 2015

Trois saisons de la rage de Victor Cohen Hadria

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Un livre du genre roman régionaliste qui raconte la vie d’un médecin rural dans le Nord-Ouest de la France du XIXe siècle. Un thème sur la vie et sur la force morale dans une société campagnarde. Le protagoniste est un médecin d’environ cinquante ans qui est près de sa retraite. Il vit seule, bien qu’une bonne habite chez lui qui prend soin du ménage. Il fait son boulot, il reçoit des patients chez lui et il rend visite à des malades tout en analysant ses observations et ses sentiments. Ses patients sont surtout des paysans très pauvres. Il raconte ses « aventures galantes et professionnelles » dans un journal.

« 99 Francs» de Frédéric Beigbeder

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Un roman court, amusant, mais aussi grossier de temps en temps. Malgré les grossièretés, le message sur le monde de la pub et sa morale n’est pas perdu. Le livre consiste à une mise en accusation la puissance du marchéage ou « marketing » et la force économique et politique des entreprises internationales. L’auteur critique aussi les consommateurs « qui ne savent pas ce qu’ils veulent et c’est exactement pour ça qu’ils acceptent ce qu’on leur propose ». (Une citation inexacte du livre, je n’ai pas retrouvé la citation exacte). Bref, nous consommateurs devons être plus prudents et plus conscients de la manipulation intentionnelle de la pub internationale.

« La Dame d'Abou Simbel » de Christian Jacq

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La Dame d’Abou Simbel est le quatrième livre de la série de Ramsès, une série qui compte cinq œuvres. On se trouve de nouveau dans l’Egypte de Ramsès, mais, cette fois, aussi dans une Égypte de Moïse et son peuple hébreu. Le thème de ce quatrième livre est toujours la vie de Ramsès. Le pharaon administre son pays, il bâtit plus de temples et il fait la politique internationale avec les Hittites. Tout comme dans les trois livres précédents.

Or, cette fois, on a aussi le caractère de Moïse qui commence à préparer son peuple au départ d’Egypte. Donc, on s’attend à une intrigue potentiellement captivante. Tous les autres personnages sont les mêmes comme dans les livres précédents: le grand pharaon sage, sa belle femme sage, sa mère sage, ses amis doués, ses servants loyaux, ses animaux domestiques sages, ses ennemis maladroits, enfin, c'est du déjà-vu. Le style d’écriture est simple et le texte est très accessible.

dimanche 12 juillet 2015

Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas

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Un livre tellement connu que personne n’a plus besoin d’une autre critique. Un œuvre vraiment amusant et excitant. J’ai lu la traduction néerlandaise il y a 35 ans et je n’ai jamais oublié l’intrigue et le caractère angoissant de Milady. Peut-être le film de 1973 m’a aidé un peu car c’est vraiment difficile pour un garçon de 15 ans d’oublier un film avec des comédiennes comme Faye Dunaway et Raquel Welch… ;)
J’ai lu l’édition du Livre de Poche (les Classiques de Poche) publié en 2011 : un livre très bien soigné avec des informations additionnelles sur l’histoire de ce temps et sur des personnages (semi-)fictifs. Un livre assez épais, 820 pages pour l’écrit même plus 60 pages pour ces informations additionnelles. 

Un vrai régal.

jeudi 9 juillet 2015

« Lignes de faille » de Nancy Huston

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Un roman intrigant qui présente quatre histoires séparées mais fortement liées. Chaque histoire est racontée par un enfant de six ans. Les enfants, Erra, Sadie, Randall et Sol sont parents : Erra est la mère de Sadie, qui est la mère de Randall qui, à son tour, est le père de Sol. Chaque enfant raconte sa vie, son monde et les événements qu’il endure. Chaque histoire couvre donc des événements d’époques divers (2004, 1982, 1962 et 1945). Les enfants sont très différents et ils ont des caractères divergents. Cependant, ils partagent une chose : ils ont tous un grain de beauté assez grand. Pour quelques enfants ce grain est un appui, même une inspiration, pour les autres c’est une honte.

lundi 6 juillet 2015

« L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery

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Le livre contient deux histoires : L’histoire de Renée Michel, cinquante-quatre ans, et l’histoire de Paloma, une fille de douze ans. Renée Michel est la concierge d’un bâtiment d’appartements parisienne. Elle est un autodidacte qui dissimule son savoir. Elle ne veut pas que les propriétaires dans son bâtiment sachent qu’elle n’est pas une concierge régulière. Renée fait tout pour qu’ils ne découvrent la vérité. Elle allume tous les jours la télévision dans son appartement sans la regarder, elle lit ses livres dans un coin pour que personne ne puisse voir et elle utilise toujours des mots simples. Elle a réussi : personne ne soupçonne pas qu’elle est plus cultivée qu’une simple concierge avec sa télévision comme seul intérêt.

vendredi 3 juillet 2015

Une description d’une vieille photo

La photo en noir et blanc montre quatre vieux hommes assis sur un banc. Je doute que cette photo soit très nouvelle. Je crains qu’on l’ait trouvée peut-être dans un vieux magazine ou un vieux manuel français. Autrefois, il y a 35 ans, mes manuels français étaient pleins de photos comme celle-ci. Ces vieilles photos étaient inévitables. Chaque nouvelle année scolaire, un nouveau manuel français apparaissait. Chaque nouveau manuel contenait des images qui représentaient surtout l’ambiance des années soixante. Ils étaient en noir et blanc et montraient des sujets «  typiquement français », comme « le jeu de boule », « la baguette », « des vieux chansonniers français », et, évidemment, « l’homme français » comme ceux sur la photo.

jeudi 2 juillet 2015

« Alex » de Pierre Lemaitre

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Alex est la deuxième œuvre dans la série policière de Pierre Lemaitre sur commissaire Verhœven. Pour moi, Alex était en effet mon premier « Lemaitre » il y a trois, quatre mois. Je l’ai terminé après seulement quelques jours. Je suis resté impressionné. Quelle histoire !  Quelle fin ! Quelle femme! Ce livre est ma découverte de 2015 !
Au début de la lecture, on croit que ce soit un polar normal comme tous les autres ; un mélange ordinaire d’un crime, d’un malfaiteur, d’une victime et d’un tas de policiers pour mener l’investigation. Et oui, c’est tout ça. Mais il y a quelque chose supplémentaire : il y a Alex, la jeune femme imposante et misérable.

« Argenteuil » (1874) d’Edouard Manet

Argenteuil est un tableau réalisé en 1874 par le peintre français Édouard Manet. Le tableau a été présenté au Salon de Paris de 1875. La toile représente un jeune couple en position assise sur un banc au bord d’une rivière ou un lac (probablement une rivière, car Argenteuil est un village près du fleuvc Seine). La femme est assise à la gauche et elle regarde droit devant elle, il semble qu’elle réponde au regard des spectateurs. L’homme est assis à côté d’elle, à son côté gauche, et fixe ses yeux sur son visage. La femme a les mains sur les genoux en tenant un petit bouquet de fleurs. L’homme a croisé les jambes et frôle son bras à elle avec sa main gauche.

mercredi 1 juillet 2015

Le petit chose d’Alphonse Daudet

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Le petit chose d’Alphonse Daudet est un livre déjà longtemps sur ma liste « dois-je le lire vraiment ? ». Je connaissais le titre, mais le sujet « une pauvre âme perdue dans le 19e siècle en France » ne me semblait pas très émouvant ou intéressant. Or, j’ai téléchargé la version audio de ce livre gratuitement d’un site Web et je l’ai écouté pendant environ quinze jours.

Je pense que les livres audio soient très pratiques, non seulement pour améliorer la compréhension d’une langue étrangère, mais aussi pour « lire » des livres « obligatoires ». Ces livres qui sont connus, qui figurent sur des listes littéraires. Ces livres qu’on doit vraiment lire si on étudie une langue étrangère. On sent l’obligation, une fois ou une autre, de lire ces œuvres, quoiqu’ils ne semblent pas du tout captivants. Le petit chose, j’hésite à emprunter ce livre, à l’ouvrir. Quoi faire ? Le livre audio a répondu à mon péril.