mercredi 26 août 2015

« Le destin de Iouri Voronine » de Henriette Jelinek

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Un livre un peu décevant. Bien que le thème « l’ascension spirituelle et religieuse d’un vieux Russe » ne soit pas un thème facile pour créer un récit captivant, je pense qu’on a pu faire plus. Au début, je me suis préparé à un œuvre intéressant avec une présentation des motifs et des doutes du caractère principal, complété par une exposition de ses idées et leur développement. Mais non.

Oui, on apprend que l’homme, qui vit ensemble avec son fils très riche et sa belle-fille en Amérique, n’aime pas toutes les richesses et tout l’excès. Oui, on comprend qu’il rêve de sa vie simple d’autrefois en Russie. C’est aussi facile de saisir que sa femme décédée lui manque tellement. On entend que le caractère superficiel de son fils lui a déçu. On peut voir pourquoi il préfère vivre seule au lieu de rester dans cette grande maison sans âme de son fils. Oui, oui, oui. Mais les raisons pourquoi il va tellement loin par prendre l’habit, ces raisons restent obscures. Après avoir terminé le livre, je ne comprends pas encore pourquoi exactement il a voulu cela.


Le livre est facile à lire et on peut le terminer rapidement. Malheureusement, c’est une histoire un peu trop simple et définitivement trop superficielle pour mon goût. Les caractères ne sont pas très élaborés, ils ne sont pas sympathiques et leurs interactions restent vraiment trop superficielles. Les motifs du protagoniste ne sont pas convaincants. Il me semble que l’histoire contienne peu de symboles ou des références à d’autres histoires au-dessous du récit principal et c’est aussi pour ça que je ne suis pas passionné par ce livre. Bien qu’il ait gagné le Grand Prix du roman de l’Académie française en 2005, il n’a pas fait impression sur moi.