« Combray » de Marcel Proust

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Marcel Proust est un écrivain français redouté par lecteurs simples comme moi : son œuvre serait très beau mais son écriture serait aussi difficile. Pour lire ses livres « on aurait besoin de temps, de patience et d’un bon dictionnaire ». Donc, c’était avec assez bien d’hésitation que j’ai commencé à lire son « Combray », la première partie du premier tome de son œuvre « À la recherche du temps perdu ».

Après avoir terminé ce premier livre, je peux conclure que mon hésitation était légitime. Oui, le texte est beau, mais les phrases sont souvent très, très longues. J’ai lu et relu cet œuvre en même temps. Chaque distraction pendant ma lecture a causé la perte de ma concentration et j’ai dû recommencer la phrase. Une question simple comme « veux-tu du café ? » ou une autre petite chose distrayante était déjà suffisante pour perdre le fil de l’histoire. Bref, c’était un travail dur, terminer ce livre.

Je trouve que le récit offre une très belle langue. J’ai lu beaucoup de pages à haute voix pour mieux comprendre le texte et surtout pour découvrir sa mélodie. Malheureusement, le thème du livre n’est pas tellement intéressant. Les souvenirs de l’enfance du protagoniste, ils ne présentent pas une histoire captivante pour moi. Le besoin du protagoniste d’obtenir son baiser quotidien de sa mère avant qu’il se couche, les histoires de ses tantes curieuses, ce ne sont pas des choses trop passionnantes.

Je sais que je devrai vraiment continuer à lire les autres livres de la série, mais je ne suis pas sûr si je peux trouver l’énergie et l’intérêt à ce moment. Je trouve l’œuvre un peu trop littéraire pour mon goût. J’ai lu la Larousse Petits Classiques édition, une édition très bien présentée avec beaucoup des informations supplémentaires sur l’écrivain et sur cet œuvre (publié en 2002). En effet, j’avoue que je trouve ces informations étendues et toutes ces explications supplémentaires (140 pages !) plus intéressantes que le récit.