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Après avoir terminé
son livre impressionnant « Rien ne s'oppose à la nuit » j’ai décidé
de collectionner tous les œuvres de Delphine de Vigan. « Jours sans faim »
est un récit autobiographique sur son séjour dans un hôpital quand elle
avait environ dix-huit ans et elle souffrait d’anorexie mentale.
Je dois avouer que
le thème de l’anorexie ne m’intéresse pas tellement. Je ne cherche jamais des livres
sur les maladies et sur les guérisons. De plus, il est vraiment difficile pour
moi, un homme qui a plus de cinquante ans et qui a peut-être aussi un peu trop de
poids, de comprendre le monde d’une jeune femme qui s’affame pour « prouver
qu’elle peut contrôler son corps ».
Le livre est
intéressant quand même car il touche la situation familiale de l’auteur et
les relations avec ses parents. Elle ne parle pas beaucoup de ses relations
familiales ; le récit traite surtout sa vie dans l'hôpital et ses contacts avec
d'autres patients. Évidemment, il y a des observations sur son père et sur sa
mère. Je les trouve plus virulentes et plus négatives que dans « Rien ne
s'oppose à la nuit ».
C’est un petit
livre, on a seulement besoin de quelques heures pour le terminer. Malgré le
thème peu attirant, le livre se lit facile et il vaut la peine. Malheureusement,
je ne comprends pas encore pourquoi il y a des gens qui pensent que s’affamer est
une bonne chose, un acte qui les aiderait à contrôler une quelconque situation (très)
difficile. Peut-être c’est plus facile de comprendre les gens qui détruisent que
les gens qui s’autodétruisent.
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