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Un autre livre qui
se trouve sur un de mes listes de gagnants des prix littéraires français. Il
a été publié en 1995. C’est un vraiment beau livre et je suis sûr que sans mes
listes je ne l’ai jamais emporté.
C’est l’auteur,
Andreï Makine, qui raconte l’histoire de son enfance en Russie dans les années
soixante du XXe siècle. Il vit avec sa sœur chez sa grand-mère à la campagne
dans un petit village russe. Les enfants ont environ dix ans. La grand-mère
est d’origine française, donc une étrangère parmi les campagnards russes. Elle raconte
à ses grands-enfants des histoires sur la France. En effet, ce sont toujours
les mêmes histoires que la grand-mère leur raconte. Ce sont les souvenirs de la
grand-mère de son enfance en France. Elle a aussi des vieilles coupures de journaux
français de la fin du XIXe siècle et du début de XXe siècle. Les souvenirs et les
histoires sont en effet très amusants.
Le livre est
facile à lire. Il y a des belles descriptions étendues du paysage russe et de
la pauvreté campagnarde. Parfois on pense qu’on est en train de lire une
nouvelle de Tolstoï. Il y a beaucoup d’humour subtil, car les souvenirs de la
grand-mère sont un peu emmêlés et il y a des malentendus de petits-enfants. Évidemment,
c’est très difficile pour les enfants d’imaginer la vie en France ou une grande
ville comme Paris avec ses grandes rues et ses bâtiments imposants. Ils
connaissent seulement la vie pauvre dans le petit village dans la vaste steppe Russie.
J’ai aimé surtout
la première partie du livre : la partie où l’auteur est encore très jeune.
Je trouve les parties suivantes un peu moins intéressantes. Ce sont les histoires
sur son adolescence en Russie et sur ses expériences en France après avoir fui
de Russie. C’est l’innocence d’un petit enfant et particulièrement les belles
descriptions de la vie Russie à la campagne qui en manquent.
Un bon livre qui a gagné le Prix Goncourt et le Prix
Goncourt des lycéens en 1995.
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