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Une histoire déprimante qui se déroule dans un avenir lointain. On se trouve en Abistan, « le pays des croyants », une théocratie dictatoriale. Le pays aurait surgi après une grande guerre mondiale. La religion de l'Etat est une religion autour Yölah, le dieu tout-puissant, et Abi, son fidèle délégué. Le nom de cette « sainte religion » est Gkabul, après le titre du saint livre dans lequel Abi avait consigné ses divins enseignements.Le protagoniste de l'histoire, Ati, commence lentement à perdre sa foi en guérissant dans un sanatorium.
Le livre présente une ambiance particulière à soi, et c’est une ambiance peu attirante. En effet, c’est une ambiance démoralisante et ennuyeuse. Je trouve surtout les réflexions religieuses et les citations de ce saint livre totalement inventé fastidieuses. Les développements du récit sont très lents. Le protagoniste est un caractère vague et peu sympathique. Le texte contient des longues phrases qui sont souvent vides de sens. Après avoir lu environ un tiers du livre, je me sentais un peu comme le protagoniste « l’ennui se faisait oppressant et il n’y avait rien pour soulager la douleur ». Bref, je n’ai pas vraiment aimé la lecture.
On ne doit surtout pas comparer ce livre « 2084 » de Boualem Sansal au « 1984 » de George Orwell. Bien que les deux histoires se déroulent dans une dictature effrayante à venir, du reste elles partagent peu en ce qui concerne le contenu et le style des livres.
Le livre a gagné
le Grand prix du roman de l’Académie française en 2015.
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