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« L’homme
terminal » est un des premiers livres de Michael Crichton qui a été publié
sous son propre nom. Nous sommes en 1971 aux États-Unis où une équipe de
chirurgiens et psychiatres implante des électrodes dans le cerveau d’un patient.
C’est un procédé expérimental et c’est la première fois qu’on l’exécute sur un
homme. Le patient, Harry Benson, souffre des troubles psychiques. Il est sujet
à des périodes de courtes absences de mémoire pendant lesquelles il devient
très agressif. Il agresse des gens et après il ne se rappelle rien. L’implantation
des électrodes serait une solution pour régulariser les émotions et pour
prévenir ces épisodes d’absence de mémoire. En 1971, ce serait une nouvelle
méthode de traiter des patients psychiques.
L’auteur du livre
est docteur en médecine ce qui explique pourquoi ces premiers livres se
déroulent souvent dans le monde de la médicine. Le thème de ce livre est aussi « l’ordinateur
». Les ordinateurs de l’avenir avec leur grande capacité de calcul présumée se
sont présentés comme une menace pour l’humanité. Le patient Benson, malgré sa profession
d’informaticien, il est convaincu que les machines et les ordinateurs vont dominer
l’humanité. C’est aussi pourquoi un membre de l’équipe médical ne croit pas que
Benson serait le mieux patient pour l’intervention chirurgicale. Selon ce
psychiatre, l’angoisse de Benson serait un problème : après l’intervention il se considérera lui-même
comme une extension d’un computer et comme une machine. Ça irait barder… Malgré
ce souci, le patient insiste, il veut guérir et il accepte l’opération. Alors, l’intervention
est effectuée. C’est un succès ; les électrodes fonctionnent et le patient
se sent bien. Évidemment, les affaires se détérioreront un peu plus tard et l’histoire
va se développer comme un thriller.
C’est un livre
assez intéressant, bien que je ne le trouve pas tellement captivant comme les
livres plus récents du même auteur. En 1971, l’implantation des électrodes dans
le cerveau et la régularisation de son fonctionnement était encore de la
science-fiction. Aujourd’hui, c’est probablement un procédé médical normal pour
traiter des affections neurologiques (en effet, je n’ai aucune idée). En 1971,
les ordinateurs étaient encore des machines industrielles, grands appareils
avec une capacité de calcul limitée comparé aux machines miniaturisées d’aujourd’hui.
Les détails sur l’ordinateurs des années 60 sont amusants. Pour illustrer la
capacité de calcul énorme d’un ordinateur, l’auteur présente l’exemple de quelqu’un
qui avait écrit un programme pour jouer aux dames sur un ordinateur et le
programme aurait vaincu son auteur…
C’est chouette...
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